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Mitsou Gélinas : Trouver son edge

Par cgenest

Suspectant son horaire « rock-ambolesque » – j’avais vu juste –, j’ai usé d’un contact pour la rencontrer.

Texte : Christian Genest/Photos : Nicolas Gallenne

Merci Richard, au fait, tu peux te targuer d’avoir été pour moi une rencontre pivot dans mon parcours.
Je reviens à Mitsou.
Via son adjointe, elle m’a d’abord proposé un thé, puis changé le point de rencontre la veille pour se retrouver finalement au Mandy’s.
Ce petit geste qui paraît anodin donnait le ton sur son envie de partager. Clairement, elle s’était informée sur son interlocuteur et proposé cette échoppe afin de me faire découvrir un endroit qu’elle jugeait en lien avec ma personnalité. Sweet!
J’arrive quelques minutes avant notre rendez-vous afin de dévorer une salade gourmande, généreuse, raffinée, miam. L’endroit grouille d’étudiants, tapis de yoga à l’épaule, à me demander sérieusement comment nous pourrons avoir une place. Ne vous inquiétez pas, la belle blonde avait téléphoné afin de sécuriser un endroit charmant, vue sur Crescent.

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Via son adjointe, elle m’a d’abord proposé un thé, puis changé le point de rencontre la veille pour se retrouver finalement au Mandy’s. (Photo: Nicolas Gallenne).


Sweet je disais, hein?
À l’heure précise, je l’aperçois entrer, scannant la salle des yeux, tuque sur la tête. Je lui balance un large sourire, ça y est.
Au fait, on dit Mme Gélinas ou Mitsou? Je vous laisse deviner.
Je lui présente Nico, mon acolyte photographe; je prends son manteau. Elle se précipite vers le petit coin, histoire de s’assurer qu’elle ne laissera au hasard aucun détail auprès de l’objectif de la caméra. Femme minutieuse, j’aime.
J’ai lu sur la belle blonde et écouté quelques podcasts, ça se bouscule dans ma tête. Par où commencer : influenceuse femme d’affaires, Wonder Woman, rockeuse?
J’ai tout de suite compris que ces concepts étaient bien homogènes en elle, pas de personnages.
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La fille de média patauge à plein régime dans l’industrie du lifestyle, son matériel essentiel : une partie de sa vie. (Photo: Nicolas Gallenne).


On parle de son parcours, sa famille, son horaire de ministre, ses projets. D’emblée, je remarque qu’elle connaît le pouvoir des mots : elle ne balance rien à la légère, sait coller un sens précis et juste à ses mélodies. Tellement que l’affirmation de Laferrière me raisonne de plein fouet : « Ils pleurent les mots, ils demandent à être entendus! ».
Elle me confie la recette pour l’atteinte de son point d’équilibre physique-mental-spirituel : visualisation et focus au lever, suivi d’étirements, ensuite elle engloutit un smoothie ou quelque chose de léger avant de s’infliger selon son planning rigoureux : yoga, gym, course, spinning, un mix d’activités qu’elle alterne afin de suer, bouger, tonifier, faire le vide. Insistant même sur sa quête de douceur, comme caisse de résonance infligeant même le tempo de ses activités sportives.
Comme quoi, si on veut durer dans cette discipline, il faut éviter de se faire mal ou de plonger dans la performance à outrance.
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« Si t’essaies toujours de maximiser ton image, ça vient biaiser toute la patente. » (Photo: Nicolas Gallenne).


La fille de média patauge à plein régime dans l’industrie du lifestyle, son matériel essentiel : une partie de sa vie.
Non seulement on la sent en symbiose avec la femme publique, mais elle m’explique l’importance d’avoir un créneau qui lui ressemble. À ce moment, le concept d’authenticité prend tout son sens.
« Si t’essaies toujours de maximiser ton image, ça vient biaiser toute la patente. »
Je saisis que ça prend le ton rieur et des qualificatifs embrassant le respect pour raconter des particules archi-privées sur son Iohann, que je n’oserais pas répéter, avec qui elle semble carrément en symbiose depuis vingt ans.
Vingt ans m’apparaît un tour de force pour la femme qui a tant évolué depuis qu’on l’a découverte sur un air de Bye bye mon cowboy.
« Tu sais, c’est important de trouver sa propre vérité, de se retrouver quelque part entre le désir et le don de soi. »
C’est à ce moment précis que je lui ai balancé LA question : « C’est quoi donc être beau/belle version 2016? ».
« Ça prend définitivement un edge, quelque chose qui nous définit, qui donne une couleur à notre personnalité, ce qui va rejoindre la fibre de l’autre. »
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Vingt ans m’apparaît un tour de force pour la femme qui a tant évolué depuis qu’on l’a découverte sur un air de Bye bye mon cowboy. (Photo: Nicolas Gallenne).


Chez les hommes, il y a les douches, les « complet-cravate », les sportifs, les rockeurs, les hipsters, etc.
Mitsou aime son côté rockeuse, elle n’essaie pas de jouer les sportives ou les femmes fatales, mais assume pleinement son edge rock dans son style à elle, peu importe qu’elle soit au boulot, en week-end ou dans une soirée glam; comme quoi, style et attitude épousent clairement sa personnalité.
C’était dit, le edge, on va le retenir, n’est-ce pas?
À vous de juger si c’est important d’être beau, dans une société qui vit entre le filtre des réseaux sociaux et les images que nous projettent les magazines.
Chère Mitsou, merci pour le moment passé ensemble. On dit qu’il n’y a pas de hasard dans la vie, que des rencontres. La nôtre, j’y colle une de tes citations : « Anything goes, you’re fucking awesome! ».
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Mitsou, Christian Genest et Nicolas Gallenne. (Photo : Nicolas Gallenne).


Et pis mon edge à moi : rebelle, telle une rivière à débit changeant; urgent, calme, imprévisible, une belle violence!
Afin de découvrir Mitsou et son univers, visitez le www.mitsou.com.
 
 

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