Chronique course à pied

En collaboration avec le Marathon P’tit Train du Nord

Depuis deux ans et demi, Catherine Royer et Alain Bordeleau collaborent en course à pied en tant que coureuse et entraineur, respectivement. À quelques semaines seulement du Marathon du P’tit Train du Nord, les deux adeptes ont dû s’ajuster et réussir à trouver la motivation nécessaire pour poursuivre le cheminement.

Un partenariat gagnant

Catherine a débuté la course à pied il y a 6 ans alors qu’elle était âgée de 30 ans. « J’avais commencé à fumer la cigarette et j’ai voulu une motivation pour arrêter », explique-t-elle. C’est donc à travers une volonté de demeurer en santé qu’elle a débuté la course avec un collègue de travail. Elle est ainsi tombée en amour avec ce sport et a éventuellement souhaité courir d’une manière plus organisée.

C’est alors qu’elle a fait la connaissance d’Alain Bordeleau, ancien olympien, détenteur de la meilleure performance québécoise de l’histoire au marathon et aujourd’hui président fondateur du Marathon du P’tit Train du Nord, lors d’un événement qu’il organisait. « Je voyais qu’elle était motivée et qu’elle voulait s’améliorer », se souvient Alain qui depuis, est devenu l’entraineur de Catherine.

Il y a deux ans, cette dernière a pris part pour la première fois au Marathon du P’tit Train du Nord, un réel coup de cœur pour elle. Elle avait alors terminé en troisième position. Puis, l’année dernière, elle a remporté l’évènement chez les femmes, en plus de réaliser un temps personnel record, un exploit que son entraineur a accueilli avec beaucoup de fierté.

Adaptation et continuité

Le 5 avril dernier, Catherine devait participer au Marathon de Paris qui fut annulé environ trois semaines avant l’évènement en raison de la Covid-19. Bien que l’annulation se soit avérée un choc au départ, Catherine et son entraineur ont su rapidement s’adapter.

« C’est certain que la première motivation vient de l’athlète dans le sens que comme entraineur, tu ne peux pas prendre la place de l’athlète », explique Alain au sujet de la situation particulière que nous vivons. « Pour moi, et comme je l’expliquais à Catherine, l’entrainement qu’elle a fait cet hiver, ce n’est pas perdu; nous n’avons tout simplement pas eu le cadeau qui vient à la fin. »

La coureuse indique qu’elle est présentement en période de développement et continue de s’améliorer. Il a donc été important de continuer le cheminement, mais d’une manière différente et davantage axée sur les objectifs personnels. L’entraineur souligne à cet effet que l’amélioration en course à pied s’échelonne sur des années et c’est pourquoi il était important d’aller de l’avant malgré tout.

Toujours motivée

« C’est certain que c’est dommage de ne pas pouvoir se tester sur un événement et de ne pas avoir de temps officiel. Mais avec Alain, on se donne des objectifs, on a décidé de faire des tests, des compétitions maisons. Ce n’est pas la même chose qu’une grosse compétition, mais ça permet de voir une évolution », indique la coureuse qui dit aimer s’entrainer. « On voit quand même une progression et ça me motive beaucoup à continuer malgré la période un peu plus difficile en ce moment ».

L’objectif au marathon en octobre, si celui-ci a bien lieu, sera évidemment d’améliorer son temps de l’année dernière. « Nous sommes en début de préparation », souligne Alain Bordeleau, alors que le duo profitera encore de quelques semaines d’entrainement d’ici l’évènement.

Les points forts du Marathon du P’tit Train du Nord, selon Catherine Royer

• Intime

• En ligne droite

• Rapide

• Les magnifiques paysages

• Les couleurs de l’automne

• Le dénivelé favorable pour faire un bon temps

« Je pense que c’est un tout. Tout ça ensemble, cela fait une super belle expérience »