(Photo : Alain Denis Photo)
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Parc aquatique Les Sommets

Par Rédaction

Cri du cœur afin d’avoir des directives claires

Le 4 juin dernier, Louis Philippe Hébert, président et chef de la direction du groupe Les Sommets et Louis Dufour, président du conseil d’administration, ont envoyé une lettre au premier ministre, François Legault, au sujet du Parc aquatique Les Sommets. « Nous sommes à la croisée des chemins et il nous faut, de façon urgente, un signal de la part du gouvernement quant à la possibilité d’exploiter nos sites cet été ou encore faire face à l’éventualité d’un report complet de la saison, ce qui aurait un impact catastrophique pour notre entreprise », peut-on lire dans la lettre.

 

En entrevue le 5 juin dernier, Louis Philippe Hébert mentionnait que le but de la lettre était d’envoyer deux messages principaux.

Le temps presse

Le premier étant que l’entreprise est pressée de recevoir une annonce quant à la possibilité, ou non, d’ouvrir cet été. Le président souligne que son équipe a fait un travail colossal afin de préparer l’éventuelle ouverture; le nombre de personnes que le parc peut accueillir, la manière de bien les accueillir, le respect de la règle du deux mètres, l’accès aux salles de bain, les activités opérables et celles qui ne le sont pas, le type de forfait mis en ligne. « Tout a été analysé », affirme Monsieur Hébert.

À présent, il ne reste qu’à préparer le site pour l’ouverture. Louis-Philippe Hébert souligne que les piscines et les bassins sont actuellement vide et qu’aucun travail n’a encore été réalisé sur les installations elles-mêmes, puisque la direction est toujours en attente d’une directive claire. Le président estime à 20 jours ouvrables le temps nécessaire pour préparer l’ouverture. « Aujourd’hui, on est le 5 juin. Admettons que nous pourrions ouvrir pour le 1er juillet, il faudrait le savoir maintenant », explique-t-il.

Le temps se fait donc très limité, alors que le chef de la direction avance qu’une ouverture hypothétique le 15 juillet prochain serait déjà trop tard. « On n’ouvrira pas un parc aquatique si on ne peut pas l’ouvrir avant le 15 juillet. Le parc aquatique, c’est une période de 60 jours. […] Enlever 15 jours, c’est enlever le quart de la saison et ce, en plus de la capacité réduite. Le 15 juillet, c’est trop tard », affirme-t-il.

Un employeur important et local

Le second message que souhaitaient faire parvenir Louis Philippe Hébert et Louis Dufour via leur lettre, consistait à faire comprendre au gouvernement la réalité de leur entreprise. « Dans son contexte, le ministère de la Santé veut limiter les déplacements interrégionaux des gens. Ils vont se dire que les gens partiront de Montréal pour venir au Parc aquatique Les Sommets. Je veux quand même faire comprendre que le parc aquatique dans la région, c’est assez local », souligne Louis Philippe Hébert. « Notre entreprise est le pilier économique de la région qui emploie près de 2000 personnes. Nous vendons annuellement plus de 1500 abonnements estivaux parmi la population résidant dans la région. Notre parc aquatique joue le rôle de baignade publique puisque les 4 municipalités avoisinantes n’ont pas de piscines publiques à part un jeu d’eau dans la ville de Saint-Sauveur. Notre marché de proximité étant dominant », écrit-on dans la lettre pour souligner l’apport local de l’entreprise située à Saint-Sauveur.

Une autre difficulté découlant de l’attente d’une annonce est le fait qu’il est impossible d’offrir un horizon précis pour les employés. « Ils nous contactent et nous demandent ce qui se passe à savoir s’ils vont travailler. Et nous ne sommes pas capable de leur répondre. » Louis Philippe Hébert est conscient que plusieurs d’entre eux risquent de se trouver un autre emploi pour l’été.

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