(Photo : Courtoisie)
Kelly-Ann Laurin et Loucas Éthier poursuivent sur leur lancée, au sein d’Équipe Québec.
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Patinage artistique : Deux Jérômiennes qualifiées malgré des conditions très particulières

Par Luc Robert - Initiative de journalisme local

Deux patineuses jérômiennes se sont qualifiées virtuellement pour le défi Patinage Canada, qui aura lieu du 8 au 17 janvier 2021  se taillant une place au sein d’Équipe Québec.

Jennyfer Richer-Labelle (senior dame en solo) et Kelly-Ann Laurin (en couple junior avec Loucas Éthier) représenteront ainsi le Fleur-de-Lys lors de compétitions nationales et internationales, tout au long de la prochaine année.

En vue du défi canadien, leur présentation a été tournée les 15 et 16 décembre, à Rosemère. Les vidéos seront visualisés et jugés lors d’un gala virtuel, à la mi-janvier, possiblement présenté sur la plateforme Daily Motion. Au lieu d’attendre leurs notes à proximité de la bande, les athlètes seront assises dans leur salon, pour les présentations.

En novembre 2020, pour une première fois, s’est tenue virtuellement la compétition des Championnats de section « A », qui a couronné les deux athlètes. Les patineurs et patineuses devaient filmer leur prestation, sous la super-vision d’un membre de Patinage Québec. Elles étaient ensuite jugées à distance.

Maya Isabelle était la troisième athlète de Patinage Saint-Jérôme à cette compétition de qualifications.

« Les athlètes ont fait leur solo respectif. La vidéo est parvenue à Patinage Canada. Comme quoi, malgré le virus, on a pu innover en filmant. Le défi servait à déterminer les places pour Championnats nationaux de patinage artistique Canadian Tire 2020-2021, qui devraient avoir lieu à Vancouver au printemps. Je félicite nos représentantes, dont celles qui ont réussi le pointage qualificatif », a témoigné Mme Nathalie Tremblay, vice-présidente de Patinage Saint-Jérôme.

Résilience

La dirigeante lève son chapeau devant le courage des athlètes, qui ont continué à s’épanouir.

« Je suis vraiment fière d’elles, car la situation de la pandémie est devenue une épreuve psychologique. Arrêtées en mars, plusieurs ont seulement recommencé à patiner en juillet. Les filles inscrites en sport-études ont pu poursuivre leur apprentissage à l’automne, en portant le masque et en se tenant à 2 mètres des entraîneurs. Quand tu constates que même les Championnats nationaux pourraient être annulés, si la situation empire, ce n’est pas évident. Tout le reste est annulé au niveau provincial. Peut-être pourrons-nous sauver les Championnats de section B, mais ça demeure un point d’interrogation. »

Toucher du bois

La Jéromienne Kelly-Ann Laurin, maintenant âgée de 15 ans, a été une des chanceuses à avoir pu poursuivre son entraînement sans interruption, depuis la première vague de la COVID.

« Mis à part pour une semaine de vacances, je n’ai pas arrêté l’entraînement depuis le mois de juin. Loucas et moi avons fait nos choses, tout en pouvant ajouter quelques positions rares. J’ai grandi et on s’est ajusté aux levées. »

Elle se croise maintenant les doigts, en vue de l’enregistrement de son programme avec Loucas Éthier.« Notre programme court est encore intact, mais on a ajouté des éléments au programme long, un «toe tips» qui arrive vers la fin du numéro, quand on est plus fatigués. Tout va bien aller, j’en suis persuadée », a assuré celle dont l’entraînement prendra fin le 17 décembre.

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