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Messmer dévoile le pouvoir de nos sens !

Par Martine Laval

Hypersensoriel!

Hypersensoriel, le nouveau spectacle de Messmer, en tournée depuis un an, fait appel aux cinq sens et nous en révèle même un sixième.

Alors que je le rejoins en plein tournage de « Lâchés lousses », une émission de variétés qu’il anime avec Charles Lafortune où quatre invités traversent une série d’épreuves amusantes sous hypnose, il prend le temps de répondre à mes questions concernant sa venue au Patriote les 31 août et 1er septembre.

Hypersensoriel est votre troisième spectacle. Qu’a-t-il de particulier?

Dans Hypersensoriel, on fait appel aux cinq sens et je démontre à quel point ils peuvent nous influencer dans notre vie, souvent à notre insu. On ne prend pas toujours conscience à quel point nos sens sont sensibles et je le prouve en hypnotisant les gens avec une simple odeur, par exemple. Mais on va encore plus loin… là où on n’est jamais allé.

Comment les gens réagissent-ils à ce nouveau spectacle?

On me rapporte qu’il est encore mieux que le dernier. C’est du Messmer, technologie permettant d’aller plus loin en plus. L’avantage est que je ne suis pas limité. L’imaginaire des personnes que j’hypnotise grâce à la réalité virtuelle m’offre un large spectre pour inventer des numéros. Je suis le premier au monde à faire ça.
Ce qui est particulier, c’est que je ne suis même pas là pour les guider. Tout se fait à travers le casque virtuel. Ce que l’hypnotisé regarde, préfère et le stimule est retransmis sur les écrans géants, ce qui permet au public de comprendre ce qu’une personne en état d’hypnose peut ressentir. C’est comme être dans sa tête et vivre sa perspective à lui. Du «jamais-exploré». C’est totalement immersif!

Il y a donc une grande place à l’improvisation pour vous, tout n’est pas orchestré d’avance. Vous agissez selon ce qu’il se passe sur scène et la façon dont le public réagit?

Exactement. C’est sûr que la mise en scène est établie et que je respecte le fil conducteur, mais le show change soir après soir selon les réactions des gens, auxquelles je m’adapte. Il y a donc forcément beaucoup d’improvisation. C’est ce qui fait en sorte que j’ai toujours du plaisir à le présenter, soir après soir. J’essaie toutefois de ramener le tout à la mise en scène originale afin de poursuivre dans le plan que je me suis bâti.
On imagine qu’être hypnotiseur est un don, mais c’est plutôt une discipline qu’on apprend, qu’on peaufine et qu’on fait sienne par la suite.
Oui, c’est une discipline qui s’apprend, mais c’est comme chanter, tout le monde ne le fait pas bien. Même chose pour l’hypnose. On peut apprendre les techniques de base, mais ça ne fait pas de nous un bon showman ou un bon thérapeute en cabinet. Il faut avoir l’instinct à la base et savoir le développer. Ce n’est pas un don, mais un talent qui progresse.

Qui a été votre maître d’hypnose?

Mon grand-père en faisait à l’époque, mais il ne me l’a pas enseigné. Il m’a plutôt offert un livre qu’il avait reçu en 1930 et qui enseignait les techniques d’hypnose de thérapie ou de spectacle. C’est là que j’ai appris par moi-même et que j’ai développé de nouvelles techniques. Je suis un autodidacte. Un, par contre, qui m’a influencé, c’est l’hypnotiseur québécois Domineau. Je le voyais faire des spectacles et il m’inspirait. Je faisais de l’hypnose depuis que j’avais sept ans, mais sans savoir qu’un show d’hypnose existait. Lorsque je l’ai vu, j’ai compris que je pourrais faire la même chose avec les techniques que j’avais apprises. Ç’a commencé comme ça.

Votre grand-père a-t-il eu la chance de vous voir devenir un hypnotiseur professionnel?

Non. J’aurais aimé ça. Il m’a seulement vu, jeune, faire de petites performances, mais pas de l’hypnose professionnelle.
www.messmer.ca
 

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