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Le pilote Robert Boyer entend chauffer les meneurs à Tremblant

Par Luc Robert - Initiative de journalisme local

Le pilote Robert Boyer, de Sainte-Anne-des-Lacs, vise rien de moins qu’une place parmi les cinq premiers, lors des trois épreuves de courses en formules 1600, qui se tiendront au mythique circuit de Tremblant, les 22 et 23 septembre prochain.
Le vétéran de 54 ans se sent d’attaque pour se mesurer aux jeunes loups de la catégorie, connue sous le pseudonyme de la «Formule Ford».
« Mes attentes sont élevées, même si j’essaie de ne pas en avoir (rires). Au printemps dernier, je me tenais à 1,8 secondes de la pôle. Je vise cette fois à me maintenir à moins de 1,2 secondes du meneur lors des qualifications. Si je peux démarrer en tête, tout sera ensuite permis. Je roulais avec les 10 meilleurs au circuit Gilles-Villeneuve. Donc, logiquement, une place parmi les 5 meilleurs, au final, serait très satisfaisante », a-t-il ébauché comme possible scénario.
Le conducteur de la voiture numéro 0 estime que les trois épreuves exigeront une combinaison parfaite entre la performance du pilote et la fiabilité de la mécanique.
« Il y a beaucoup de challenges à Tremblant. C’est nettement plus qu’un paysage bucolique: le dénivellement, les courbes aveugles et les forces G en font une piste technique unique, à haute vitesse. Oui, la combinaison fiabilité-pilote sera impérative, car 3 épreuves en 2 jours, c’est un défi, pour quelqu’un qui fait de la course à temps partiel, comme moi ».
Robert Boyer avoue être accro à l’adrénaline de la course automobile.
« Même à mon âge, on enfile le casque et on fonce. Mentalement, je me sentais prêt à laisser le volant, mais physiquement, je ne suis pas guéri du pilotage. J’aime toujours les manoeuvres songées et pousser mon bolide à la limite. Ça ne s’explique pas ! ».
Le proprio des Matériaux Robert Boyer inc. ne songe toujours pas à accrocher sa combinaison de pilote.
« Il me reste une année de contrat avec mes commanditaires, pour l’an prochain, et nous allons même passer d’un calendrier de 3 à 4 épreuves. Ça sera le 50e anniversaire du Grand-Prix de Trois-Rivières, en 2019, et je veux être de la fête ».
M. Boyer adore aussi la proximité avec les amateurs.
«Plusieurs clients sont surpris de me voir dans le journal Accès et ils viennent me jaser de courses, au magasin. On développe un point en commun avec les amateurs, la passion de la course», a-t-il achevé.

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