Le sentier Oxford-Cambridge toujours accessible
La portion du sentier Oxford-Cambridge située à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson est accessible et l’a toujours été, ont indiqué des sources au journal Accès.
« J’ai été mandaté par la Ville pour gérer une partie de ce dossier et pour s’assurer qu’il y ait une pérennisation du sentier. Ayant moi-même rencontré la propriétaire, je peux dire que son intention était d’assurer la pérennisation. Ça n’a jamais été dans le sens contraire », a confirmé Sébastien Lévesque, chargé de projets et urbaniste mandaté par la Ville de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson.
Ce dernier a également mentionné au Journal qu’il y a présentement des discussions avec la propriétaire pour un acte de servitude de passage complète et à perpétuité pour cette portion de sentier. Il rappelle aussi qu’il est tout à fait normal lors d’opérations cadastrales de déplacer les sentiers. « On a travaillé avec la SOPAIR [Société de plein air des Pays-d’en-Haut] et on s’est rendu sur le terrain. »
Rappelons que le sentier Oxford-Cambridge fait partie des sentiers patrimoniaux des Laurentides. Il s’agit en effet d’un « sentier patrimonial d’importance pour la communauté des Laurentides », souligne Daniel Bergeron, président de Plein air Sainte-Adèle (PASA). « Il est même inscrit au patrimoine immatériel de Sainte-Adèle. » Le sentier a d’ailleurs été l’hôte d’une compétition amicale de ski opposant l’université McGill aux universités d’Oxford et de Cambridge en 1931, explique-t-il.
1 commentaire
Quelqu’un ne dit pas tout et ça ne concorde pas avec les faits documentés.
Dans votre article du 2023 08 29, le Maire Gilles Boucher disait « (…) qu’à sa connaissance « le sentier n’était pas reconnu et pratiqué ». « À ce que je sache, le lotissement de la terre a été fait avant (l’arrivée du sentier). Et ce sentier Cambridge était utilisé dans le temps, il y a fort longtemps. Le sentier n’est pas officiellement reconnu de nos jours. Je pense qu’il n’y a personne de lésé dans ce dossier. ».
C’est suite a la publication d’un dossier étoffé (appuyé sur des sources identifiables et des documents officiels) questionnant la légalité de la rétrocession par la Ville à un promoteur de l’emprise nécessaire au maintien du sentier. Cette emprise avait été cédée à la Ville il y a deux ans par une compagnie liée au promoteur.
Le terrain rétrocédé pour 6.6k vaut 250K à la revente. Si celà avait été légal, la vente aurait dû au minimum se faire aux enchères selon les règlements.
Suite à la diffusion du dossier, tous les intervenants se sont mobilisés commençant par les autorités de la Ville qui m’ont contacté personnellement. Sopair et PASA ont été interpelés par la suite et même soudainement mandatés par la VIlle pour aller examiner les lieux.
OU ÉTAIT M. LÉVESQUE l’urbaniste mandaté par la Ville qui laisse entendre que le sentier n’aurait jamais été mis en péril et que la rétrocession était une opération « normale ». Est-ce normal qu’on doive négocier pour récupérer quelque chose qui appartenait au départ aux citoyens de plein droit? Est-ce normal que les citoyens doivent en faire les frais alors que le fruit de la revente de l’emprise à la JVM aurait dû générer un budget de 200k ou plus pour le fonds spécial des parcs et sentiers? La nécessité de l’emprise rétrocédée avait même été invoquée pour justifier au Ministère de l’Environnement le maintien de la rue Randonneur sur un milieu humide.
J’invite Accès à faire un article plus en profondeur. Le dossier en question, dont Accès a reçu copie, a été déposé à la Ville (signé par 22 résidents) et une plainte logée à la Commission Municipale du Québec. Le dossier demande la restitution aux citoyens de l’emprise illégalement rétrocédée.
Au conseil de ville du 2023 09 17, le Maire a fait un virage un virage à 180 degré et a promis que le sentier serait protégé mais n’a pas dit comment et n’a pas répondu aux questions des citoyens concernant la manière que ce serait fait.
Comme il a interdit l’enregistrement, il ne reste aucune preuve de celà. Navré de devoir le dire mais cet article repose sur des sources obscures et un représentant intéressé qui soudainement dit le contraire du discours et des sources officielles et vérifiables.