Entre cuisine et engagement : le parcours inspirant de David Constantineau

Par Rédaction

À la tête du restaurant Toujours Mikes de Sainte-Agathe-des-Monts depuis dix ans, David Constantineau a montré qu’avec de la persévérance on arrive à bout de tous les défis. Propriétaire également d’une succursale à Saint-Sauveur depuis deux ans, il se confie sur son parcours marqué par sa passion pour la cuisine et la force d’avancer malgré sa surdité.

David Constantineau découvre la restauration à 17 ans. Embauché comme plongeur, il passe vite en cuisine où naît une véritable passion. « J’ai tout de suite eu un coup de coeur pour la cuisine. J’étais déjà convaincu par les repas que nous proposions, car j’ai toujours adoré manger les plats de chez Mikes », confie-t-il par l’intermédiaire de son interprète en langue des signes. Son parcours franchit un cap quand il devient gérant de cuisine, puis propriétaire du restaurant de Sainte-Agathe-des-Monts. « Au début, c’était un vrai défi, car bien que j’avais beaucoup d’expérience en restauration, là, touchais à un nouveau métier. Être en cuisine, c’est une chose, mais la gestion d’un restaurant c’est différent ». Malgré les doutes, il avance et finit par doubler le nombre d’employés.

Avoir confiance en soi

L’aventure commence donc quand l’ancien propriétaire de Sainte-Agathe-des-Monts prend sa retraite et lui propose de reprendre le flambeau. « J’avais le goût de me lancer et j’ai finis par dire oui ». Si le franchiseur avait, au début, quelques doutes sur les problématiques de communication avec les clients, les fournisseurs ou encore les employés, David a toujours cru en lui.

« Il y a toujours une solution à chaque problème. Par exemple, avec les fournisseurs, je communique par courriel. Et puis, du côté de mes employés, plusieurs connaissaient déjà la langue des signes. Certains parce qu’ils avaient travaillés avec moi comme gérant, d’autres parce qu’ils font partis de ma famille », ajoute-t-il avec fierté.

Finalement, il se convainc que sa surdité ne doit pas être un frein et s’implique autant dans la gestion qu’en cuisine. « Même si je suis devenu patron, je n’ai jamais abandonné la cuisine et j’y travaille toujours, car d’adore mettre la main à la pâte. »

Enfin, de son côté, le franchiseur n’a pas regretté sa décision tant les résultats obtenus par le nouveau propriétaire étaient à la hauteur.

S’engager dans la communauté

Mais au-delà des affaires, David tient aussi à s’impliquer dans la vie communautaire. « Les moments qui m’ont le plus marqué sont ceux liés à des événements comme ceux pour la Fondation Médicale des Laurentides et des Pays-d’en-Haut avec les journées spaghettis. »

Et son engagement va plus loin. Associations sportives, organismes communautaires, Chevaliers de Colomb : il multiplie partenariats et collectes de fonds. « Il faut être généreux dans la vie et c’est pourquoi je m’implique dans les causes qui me touchent. »

Aujourd’hui, David veut se concentrer sur ses deux restaurants afin de toujours offrir une pleine satisfaction à ses invités. « C’est une fierté pour moi d’avoir un deuxième restaurant, mais je demeure prudent devant les montagnes russes que cela représente. »

Et le message qu’il souhaite avant tout faire passer reflète son parcours : « Il ne faut pas s’arrêter et il faut être persévérant. Moi je ne me suis pas arrêté au fait d’être malentendant, car je voulais avant tout aller au bout de mes rêves. »

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