(Photo : Courtoisie)

Quand la communauté se met à table pour aider les siens

Par Rédaction

Publireportage – Depuis trois décennies, le Garde-Manger des Pays-d’en-Haut veille sur les familles vulnérables de la région avec une mission simple, mais essentielle : offrir un soutien alimentaire et vestimentaire à ceux qui en ont besoin. Aujourd’hui, l’organisme n’a jamais été autant sollicité, ni aussi déterminé à répondre présent.

« Il y a 30 ans, le Garde-Manger venait en aide à une quinzaine de familles. Aujourd’hui, on dessert tout le territoire de la MRC », raconte Benoit St-Vincent, directeur général de l’organisme depuis près de trois ans. « Les besoins sont criants, mais le profil des gens a beaucoup changé. On ne parle plus seulement de ménages à très faibles revenus : on aide aussi des familles où les deux parents travaillent, mais n’arrivent plus à joindre les deux bouts avec la hausse du coût de la vie. »

Un réseau solidaire bien implanté

Le Garde-Manger couvre l’ensemble de la MRC des Pays-d’en-Haut grâce à sept comptoirs alimentaires et six trajets de livraison destinés aux personnes à mobilité réduite. Les services s’étendent de Saint-Sauveur à Morin-Heights, en passant par Sainte-Adèle et Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson.

Deux comptoirs opèrent à Sainte-Adèle : un pour la population en général, et un autre, plus récent, conçu pour les travailleurs et les familles. « On essaie d’adapter nos services à la réalité des gens », précise M. St-Vincent.

L’organisme va bien au-delà des paniers alimentaires. Une friperie à Morin-Heights permet de financer ses opérations, tandis que trois camions sont sur les routes pour récupérer et livrer les denrées auprès de neuf autres organismes de la région qui ont besoin d’un coup de pouce.

Nourrir et soutenir autrement

Grâce à sa collaboration avec Moisson Laurentides et les épiceries locales, le Garde-Manger des Pays-d’en-Haut récupère chaque année plus de 460 000 kilos de nourriture, redistribués sous forme de 31 000 paniers. « Chaque panier représente entre 200 $ et 250 $ de denrées, selon la taille du ménage », souligne le directeur. « Alors c’est suffisant à chaque semaine pour combler leurs besoins alimentaires et alléger les dépenses liées à la nourriture. »

Mais l’action du Garde-Manger ne s’arrête pas à l’aide d’urgence. L’organisme offre aussi des lunchs scolaires, des déjeuners et des collations à quelques écoles du territoire – plus de 4 000 lunchs et 5 000 déjeuners par an. Il soutient également les familles en offrant des vêtements d’hiver, des bottes et des sacs à dos à des dizaines d’enfants chaque année, grâce à des partenariats avec différents groupes ou fondations comme Sports Experts, par exemple.

Un futur prometteur

Alors que la demande a augmenté de 16 % en un an, l’organisme s’apprête à franchir une nouvelle étape : l’inauguration de nouveaux locaux. « La priorité était d’être en mesure de se munir d’un endroit pour travailler de façon libre, de façon adéquate en sécurité, puis d’être en mesure d’accroître tous les services qu’on avait mis sur la glace avec les années. Donc, très bientôt, on va pouvoir officialiser l’inauguration de nos nouveaux locaux. Ça va être vraiment quelque chose de formidable, parce qu’on va avoir l’occasion de mieux offrir et de mieux encadrer la mission dans laquelle on est actuellement »

Et derrière le succès de l’organisme se cache un immense réseau d’entraide. Des commerçants, des citoyens et des bénévoles s’unissent pour multiplier les gestes de solidarité. « L’an passé, un citoyen de Wentworth-Nord a organisé un spectacle de musique que les gens pouvaient aller voir en bateau et a remis près de 7 000 $ ! », raconte M. St-Vincent. « Donc, il y a plein de gens qui prennent des initiatives pour nous aider. On est choyés. Les gens voient vraiment c’est quoi le besoin. C’est ça qui nous permet d’avoir des projets pour le futur », ajoute-t-il.

Celui-ci souligne également le travail des employés et des bénévoles, sans qui il serait impossible d’offrir autant de services. « C’est sans jugement et avec tellement d’ouverture qu’ils accueillent et accompagnent ceux qui nous visite. Je suis tellement chanceux de les avoir dans mon équipe. »

Une invitation à la solidarité

À l’approche de la Guignolée annuelle, l’organisme espère récolter assez de dons pour remettre des bons de Noël allant jusqu’à 300 $ aux familles inscrites. « L’objectif, c’est de leur permettre de passer un peu plus de temps avec leur famille, de ne pas leur imposer un menu, mais plutôt les laisser choisir ce qu’ils veulent et ce qu’ils aiment pour cette journée-là. »

Et le message de M. St-Vincent à la population est clair : il ne faut pas avoir honte de demander de l’aide. « Une personne sur dix au Québec aura un jour besoin d’un soutien alimentaire. Il n’y a aucun jugement, seulement du respect et de l’écoute. Si ça peut aider, si ça peut équilibrer le menu des enfants, équilibrer la tâche des parents, on est là pour aider ! »

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