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Québec entend mieux faire connaître les dangers du radon

Par nathalie-deraspe

Plusieurs villages des basses et des hautes Laurentides sont aux prises avec des concentrations de radon extrêmement élevées. Le fait est connu depuis longtemps mais en juin 2007, Santé Canada a multiplié par quatre le degré de dangerosité de cette matière.

En abaissant de 800 à 200 becquerels par mètre cube (Bq/m3) l’unité de mesure acceptable pour une résidence, le gouvernement s’aligne sur les positions des autres pays du monde. «Il y a longtemps que c’aurait dû être fait», clame le Dr Jean-Claude Dessau, médecin-conseil en santé environnementale et président du Comité intersectoriel québécois sur le radon. Aux États-Unis, cette limite est d’ailleurs fixée à 150.

Le médecin indique qu’une stratégie nationale sera mise de l’avant dans les mois à venir afin de s’assurer que les populations et les administrateurs des bâtiments publics soient informés de la problématique et qu’ils soient en mesure de contrer le phénomène. Cette campagne de sensibilisation et d’information fait suite aux recommandations principales formulées en 2004 par l’Institut national de la santé publique (INSP). On veut notamment améliorer l’investigation et promouvoir des mesures de prévention et d’atténuation de l’infiltration du radon dans les bâtiments, tant publics que privés. «Ce qu’on connaissait bien, c’était les dangers à haute dose dans les mines.

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