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Jocelyne Cazin : Réinventer la retraite !

Par Martine Laval

C’est le 30 avril, dans le cadre de la 6e édition de la journée Place aux 50 ans et mieux, sous le thème Une retraite! Quelle retraite?, que Jocelyne Cazin viendra discuter de l’importance de réinventer la retraite, maintenant que l’espérance de vie offre de belles années devant soi passé le cap des 60 ans.

« Avec l’espérance de vie qui a augmenté, il nous faut réinventer la signification de la vieillesse, déclare Jocelyne Cazin en entrevue téléphonique à partir de la Floride où elle passe ses mois d’hiver à garder la forme. Avant, on était vieux plus jeune et on entrait dans des hospices. Aujourd’hui, on parle de résidences pour personnes âgées et même de complexes pour personnes retraitées autonomes. Les temps ont changé! »
Avec le nombre d’années qu’il nous reste à vivre une fois la vie professionnelle terminée, Jocelyne Cazin considère que la retraite doit être vue différemment. À 67 ans, elle se sent d’ailleurs comme une impostrice, car bien que son baptistère confirme son âge, elle ne le sent pas comme ça! Alors qu’elle est consciente que certaines personnes craignent de vieillir, elle prône l’attitude et la forme pour bien « avancer en âge », si la santé le permet bien sûr. « Je joue au tennis avec une femme de 80 ans qui a encore beaucoup d’énergie, je joue au golf, au tennis, je fais mes longueurs en piscine, je fais du vélo, je me nourris bien et je bois mon verre de vin joyeusement. Je suis très active! »
Bien qu’elle ait pris sa retraite de TVA en 2008 à l’âge de 58 ans, Jocelyne Cazin ne s’est pas mise en retrait. Elle accepte des mandats sous la forme de bénévolat qui est une forme d’action à travers laquelle elle se sent utile. « Vous n’avez pas fini de m’endurer! », s’exclame celle qui avoue bénéficier d’une bonne génétique familiale avec une grand-mère qui fut centenaire.
« Et comme il n’y a plus de temps à perdre, il n’y a que du temps perdu (Gilles Vigneault), alors je ne prends plus de chance. Moi, je veux bien vivre ma vieillesse, en santé, alors je fais tout ce qu’il m’est possible de faire et de réaliser. »
Ambassadrice de la journée Place aux 50 ans et mieux, celle qui a osé déranger toute sa vie en défonçant les portes et en sautant les barrières a encore bien des pensées et des opinions à partager. L’écouter et la rencontrer en personne vous confirmeront ces dires lors de sa conférence (10 h 45) basée sur son livre J’ose déranger publié à l’automne 2014, qui sera en vente sur place et dont 5 $ seront remis à un organisme. En attendant ce moment qui l’enthousiasme, Jocelyne Cazin est dans l’écriture d’un deuxième livre, planifie un voyage en Croatie avec des amies en mai, et elle apprécie chaque jour la vie.
Organisée par les villes et municipalités de la MRC des Pays-d’en-Haut, Place aux 50 ans et mieux s’inscrit dans le plan d’action Municipalité amie des aînés (MADA) et vise à accroître la participation des aînés à la vie sociale, économique, culturelle et intellectuelle de notre communauté tout en favorisant un vieillissement actif.

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