(Photo : Courtoisie)
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SKI

Programme ski-études

Par Rédaction

Un des groupes de ski-alpin du programme études-ski. Photo : Courtoisie

Luc Robert

Un héritage des neiges qui se perpétue

À sa 31e saison d’existence, le programme ski-études, de l’école secondaire Augustin-Norbert Morin, a plus que jamais le vent dans les voiles.

Sous la supervision de 25 entraîneurs, tous engagés par individuellement par la maison d’enseignement de Sainte-Adèle, le programme intègre les aspects techniques et tactiques du ski, ainsi que des évaluations académiques serrées.

« Nous avons 300 élèves inscrits en ski-études, du secondaire un à cinq. Certains se sont enrôlés pour l’aspect compétitif, mais la majorité y sont pour l’aspect loisir. Attention, ce n’est toutefois pas un parascolaire. Ils bénéficient d’un encadrement académique précis : cours, évaluations, bulletins, etc., en plus d’être dirigés par des entaîneurs spécialisés, à longueur de journées», a précisé M. David Bellart, coordonnateur du programme ski-études à A.-N. Morin.

Si le volet ski alpin-courses a permis de mettre le programme au monde, plusieurs variétés se sont greffées à l’offre depuis sa fondation: le ski acrobatique, la planche à neige et le ski de fond ont pris beaucoup d’ampleur au tournant du siècle.

Les jeunes adorent le concept unique que nous avons développé. Ils ont l’occasion de s’entraîner à toutes les stations de ski des Laurentides, en rotation. Cela veut dire pouvoir passer de 26 à 31 jours par hiver, sur les pentes et les tracés de neige, à raison de deux jours par semaine, de décembre à mars», a a jouté M. Bellart, qui est à la tête du programme depuis 8 ans.

Critères d’admission

Tout au long de son parcours, la clientèle a évolué chez les aspirants skieurs.

«Le programme a démarré sur la vague des athlètes coureurs, de la division laurentienne de ski. Les membres étaient majoritairement des athlètes de pointe. De nos jours, la moitié des inscrits ne font pas du compétitif. Les critères de sélections ont évolué et le ski-études est moins exclusif. Les admissions sont tout de même conditionnelles à la réussite d’un examen scolaire et aux notes antérieures du candidat. Un test sur neige et quelques épreuves sont aussi au programme pour les  nouveaux. Un classement des possibles candidats est ensuite établi par disciplines, selon le nombre de places disponibles ».

« En fait, nous disposons de 56 places ouvertes au secondaire 1. Aux niveaux du secondaire 2 à 5, les places sont variables, selon les départs et disponibilités. Nous avons connu une évolution dans le processus de sélection », a décrit M. Bellart.

Adaptation

Le programme ski-études suit la cadence des saisons extérieures, mais s’adapte surtout aux exigeances scolaires.

« À l’automne, les professeurs donnent beaucoup de matière à assimiler aux jeunes, car ils se trouvent dans une période hors-saison, en préparation pour l’hiver. Entre décembre et mars, c’est plus allégé, car les jeunes sont dehors et en compétitions. Dès mars, ils reprennent la cadence scolaire, afin d’être prêts aux examens de fin d’année».

Les variations permettent de garder les élèves plus concentrés.

« En ayant la particularité de varier les stations de ski utilisées, les jeunes ne trouvent pas ça monotone et cela les motivent pour réussir au niveau scolaire. Des anciens reviennent régulièrement 0nous témoigner comment ils ont apprécié leur séjour chez-nous ».

Des grand noms

L’appéciation des élèves se transmet même de pères en fils, de mères en filles.

« Nous en sommes, depuis deux ans, dans un renouveau inter-générationnel. Les enfants de premières cohortes d’athlètes-étudiants sont devenus nos nouveaux étudiants du programme. Pour un, Édouard Lortie, athlète en bosses, nous est revenu comme entraîneur».

« C’est aussi plaisant de constater que plusieurs skieurs du circuit de la Coupe du monde ont débuté ici. Geneviève Simard a fait la moitié de son secondaire à A.-N. Morin. Julien Cousineau et François Bourque ont également suivi nos cours. En planche à neige, volet alpin, Indrik Trahan, en Coupe du monde, a aussi étudié avec nous. Ça fait un petit velour de voir cette continuité», a-t-il achevé.

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