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Sommets Saint-Sauveur : Rétention et maximisation de l’offre

Par Rédaction

Supplément SKI

Luc Robert – Pas moins de 46 % des skieurs actifs découchent lorsqu’ils viennent dévaler les pentes. Il est donc essentiel de conserver ces nuités ici et d’offrir aux adeptes une expérience totale, pour enrichir le séjour.

 

C’est en ces termes que s’est exprimé le directeur du marketing de Sommets Saint-Sauveur, M. Christian Dufour, entre deux réunions consacrées à l’expérience client.

« Nous n’avons pas prévu de bâtir nos propres hôtels, mais plutôt de maximiser les partenariats avec les hôteliers locaux, tels que le Manoir Saint-Sauveur, l’Hôtel du Mont-Gabriel et l’Estérel Resort. Il s’y trouve une excellente capacité d’accueil. Aux chalets des stations, les mises à niveaux se poursuivent : le bar à Sommet Olympia a été retouché, les rénovations sont en cours à Sommet Gabriel. Le resto à Sommet Morin-Height a été revampé en 2018. Suivront, d’ici deux ans, les rénos au versant Avila. Il s’agissait d’avoir des alternatives intérieures, dans nos restos familiaux et bars, lorsque la météo extérieure ne collabore pas. »

Convivialité

« Nous avons multiplié les brainstormings, afin de trouver les bonnes raisons de convaincre le monde de demeurer plus longuement avec nous. Parmi les pistes de réponses évoquées, se trouvent un accès à la montagne plus plaisant et simple : un processus simplifié à l’accueil, offrir plus d’activités aux restos et au bas de la montagne. Tant à l’équipement qu’à l’enseignement, nous obtiendrons plus de nouveaux skieurs et planchistes, en offrant des services plus conviviaux », a-t-il pensé tout haut.

Famille et relève

Dans une société où les horaires sont de plus en plus chargés et où le temps des loisirs est minuté, Sommets Saint-Sauveur déploie des stratégies qui plairont à la fois aux nouveaux adeptes, qu’aux membres actuels.

« Nous voulons inciter les parents à suivre des cours avec leurs jeunes et pas seulement venir les déposer pour l’activité ou les attendre au chalet. De même, pour ceux qui ne pratiquent pas le ski ou le snow, pendant que certains sont en pistes, nos diverses associations en partenariat avec des organismes locaux permettent de rendre l’expérience simultanée très intéressante. Nous avons entre autres des liens avec le centre de patin de Saint-Sauveur, ainsi qu’avec les glissades sur tubes. Deux expériences à essayer. »

M. Dufour croit qu’il faut initier les gens de la métropole

« Nous visons les enfants, mais aussi les adultes, afin de leur démontrer les plaisirs de la montagne. Tournons- nous vers les gens de Montréal qui ne disposent pas tous des infrastructures d’ici. Initions les nouveaux arrivants à notre offre. Si certains veulent seulement observer nos beaux paysages, amenons-les à contempler la région, dès 2020, grâce à notre futur remonte-pentes, qui sera consacré aux piétons. »

Populariser les dernières tendances attire aussi un noyau différents de pratiquants des sports de glisse.

«C’est le cas de le dire : sortons des sentiens battus, avec le ski hors-piste. Si ce volet est déjà bien ancré au Sommet Olympia, il est en net développement à Sommet Morin-Heights. Incitons d’autres adeptes de la raquette, du ski de fond et du fat bike à venir chez nous. Plusieurs pistes passent par nos stations et y reviennent, en collaboration avec la municipalité de Morin- Heights.

On peut y accéder de nos stationnements. Il y a plus que le ski alpin et la planche. C’est un ensemble, avec des tracés de qualité. »

Sécurité et effectifs

En ces temps où les parents misent sur des activités sécuritaires pour les jeunes participants, Sommet Saint-Sauveur n’échappe pas à la tendance.

« Notre ratio de patrouilles sur les pentes est atteint et nous suivons toujours de près les fluctuations quotidiennes de visiteurs. Il peut y avoir de 3 à 30 patrouilleurs en piste, selon l’achalandage. Cet aspect nous tient à cœur. C’est plutôt au niveau du personnel de restauration, comme plusieurs autres établissements au Québec, que nous avons été affectés par une pénurie de main d’œuvre. Nous pouvons compter jusqu’à 1 600 employés à la fois, dans les périodes de pointe. »

Expérience estivale

Si le parc aquatique de Sommets Saint-Sauveur n’a plus besoin de présentation, la direction entend tout de même se diriger vers d’autres clientèles, pour son offre d’été.

« Le parc aquatique va bien. Nous développons ici des activités en se détachant du parc. Nos manèges Spoutnik, Dragon et le Viking attirent les jeunes, tout comme notre mini-golf et le parc FUN, qui offrent une perspective familiale. Lors des entre-saisons, comme de septembre à novembre, nous misons sur les Sommets Gourmands, tout comme sur le ski de printemps, en avril, pour maintenir la cadence. »

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