Demi-marathon de la Vallée de Saint-Sauveur
Par Mathieu Laberge
L’événement sportif attire plus de 400 coureurs
Le demi-marathon de la Vallée de Saint-Sauveur s’est déroulé sous un ciel radieux samedi. Contraire-ment à l’édition 2014 où la pluie s’était abattue sur les participants, le beau temps était cette fois au rendez-vous, malgré une température plutôt fraîche.
Au total des trois épreuves à l’affiche, 440 coureurs ont pris le départ, soit 155 au demi-marathon, 184 au 10 km et 101 au 5 km. À ce nombre s’ajoutent les enfants qui ont pris part au 1 kilomètre.
Steve Le Lannic (Mont-Tremblant) a été le plus rapide au demi-marathon en s’imposant avec un temps de 1 heure 16 minutes 10 secondes. Félix Côté (Sainte-Adèle, 1 h 18 min 14 s) et Joseph Calvé (Saint-Sauveur, 1 h 19 min 9 s) ont complété le trio des médaillés.
« Ce n’était pas facile! Le parcours était difficile et il ne fallait pas partir trop vite afin de garder de l’énergie pour les bosses. Il n’y a pas de plat, a commenté le vainqueur qui participe surtout à des épreuves de triathlon durant la saison estivale. À l’exception d’un demi-Ironman, c’était la première fois que je courais un demi-marathon. »
Joannie Sanche (Sainte-Adèle, 1 h 26 min 6 s) s’est imposée chez les femmes, tandis que Gwendoline Bureau (1 h 32 min 46 s, Montréal) et Denise Ross (1 h 38 min 55 s, Mississauga) ont obtenu l’argent et le bronze.
Toutes les raisons sont bonnes pour courir
Les membres du club Godrunners, un groupe de femmes basé à Blainville, sont un bel échantillon des nouveaux adeptes de la course à pied qui se sont multipliés au cours des dernières années. Les 22 représentantes âgées de 25 à 62 ans étaient bien visibles avec leurs chandails de couleur jaune fluo au parc Molson, nouveau site de départ et d’arrivée du demi-marathon.
Après être passée de sédentaire à active, Nathalie Godin a démarré ce club il y a deux ans et demi. « Je me suis prise en main et plusieurs personnes qui m’ont aidée me disaient qu’elles aimeraient courir elles aussi. J’ai commencé le club avec un groupe de 8 filles et là, nous sommes 42. »
L’entraîneuse bénévole dont le nom de famille a inspiré le nom du club était très fière du chemin parcouru par les membres de son groupe.
« Les femmes ont commencé doucement en alternant entre la course et à la marche. Oui, l’entraînement a son importance, mais l’esprit d’équipe joue aussi pour beaucoup dans l’accomplissement des objectifs des coureuses, croit Mme Godin. L’entraide, c’est ce qu’il y a de plus important. C’est un mode de vie et il y a un beau sentiment d’appartenance C’est gratifiant de les voir progresser. »
La preuve concrète de cette affirmation est lorsque l’on a aperçu trois coureuses des Godrunners qui ont franchi la ligne d’arrivée main dans la main pendant que leurs coéquipières plus rapides les attendaient pour les féliciter.
Maxime Beaudry, coorganisateur du demi-marathon de Saint-Sauveur chez Événements TopChrono constate lui aussi que la pratique de l’activité physique va bien au-delà du sport.