|

Jacqueline Gareau

Par Mathieu Laberge


Le sport: sa vocation

L’ex-marathonienne Jacqueline Gareau a marqué l’histoire du sport au pays. En 1980, elle devenait la première Canadienne à remporter le marathon de Boston, exploit qui n’a pas encore été égalé par aucune autre de ses compatriotes à ce jour. Cinquième aux Championnats du monde en 1983 à Helsinki, elle a également été de la première édition du marathon olympique féminin qui a été couru aux Jeux de Los Angeles, en 1984. – Par Mathieu Laberge

Pendant toutes ces années à baigner dans le sport de haut niveau, celle qui demeure aujourd’hui à Sainte-Adèle a repoussé les limites de son corps. Aujourd’hui, elle connaît bien l’importance de conserver un équilibre et c’est avec une passion contagieuse qu’elle partage son expérience avec des sportifs de tous les niveaux qu’elle traite à titre de massothérapeute.Et aussi rapide qu’elle pouvait l’être sur un 42 kilomètres, son principal conseil aujourd’hui est de s’inspirer de la fable du lièvre et de la tortue qui préconise que «rien ne sert de courir, il faut partir à point».

 

«J’ai déjà écrit un livre et le titre était Au fil des kilomètres. Si j’en écrivais un autre, ce serait Au-delà des kilomètres. Après avoir parcouru tant de kilomètres, il nous arrive de bonnes et de moins bonnes choses, alors de partager mes conseils, c’est un peu rendu comme ma vocation», commente-t-elle en riant.

 

«C’est une Mère Teresa!» ajoute à la blague son conjoint, en arrière-fond, pendant l’entrevue téléphonique.

 

«Je vois que le corps nous indique plusieurs choses et il nous parle de toutes sortes de façons. Si on ne traite pas un problème, on va en accumuler d’autres. Il faut être à l’écoute, car sinon, le corps peut devenir un cauchemar au lieu d’être une petite merveille.»

 

Jacqueline Gareau est toujours active et elle participe encore à des compétitions, que ce soit en course à pied, en triathlon ou en ski de fond. «Mon but n’est plus de  »performer », mais le plaisir est toujours là! Par contre, plus je vieillis, plus j’ai besoin de temps d’arrêt et de méditation pour me ressourcer.»

 

Le plaisir de redonner

L’ancienne championne accepte généreusement d’être la porte-parole de nombreux événements sportifs qui se déroulent dans les Laurentides, que ce soit pour le Demi-marathon de Saint-Sauveur du printemps dernier ou pour le Triathlon Neptune de Sainte-Adèle qui aura lieu à la fin août au Lac Rond. En septembre, Jacqueline Gareau sera à la ligne de départ du demi-marathon de Montréal pour soutenir la cause de Suicide Action Montréal.

 

«Cette cause est très importante pour moi. J’ai déjà eu des moments plus bas dans ma carrière et il ne faut jamais se décourager. Il faut montrer à notre nouvelle génération comment réagir à la vie et ce n’est pas toujours évident lorsque l’on n’a pas beaucoup d’expérience.»

 

Jacqueline Gareau a commencé à courir pour aller jouer dehors. Ensuite, c’est devenu son métier et aujourd’hui, elle revient à la base. «Le sport, je veux en faire le plus longtemps possible!»

 

NOUVELLES SUGGÉRÉES

0 Comments

Submit a Comment

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *