Transfat 2.0

Par Thomas Gallenne

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Le second ravitaillement au refuge du Mont Loup Garou a été très apprécié. Photo : Courtoisie
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Les participants ont pu profiter d’une terrasse «élargie» du café de la Gare pour prendre un verre après l’événement. Photo : Michel Careau

Voir la vie en gros!

Ce ne sont pas trois illuminés qui se sont présentés à l’invitation d’Espresso Sports samedi dernier, mais bien 150 allumés! Par quoi? La flamme, la passion du gros, du large, j’ai nommé le fat bike, ce vélo aux pneus à large section, qui vous ramène à l’enfance dès les premiers coups de pédales. En route pour une boucle de 34 km de pur plaisir à l’occasion de cette seconde édition de la Transfat.

Organisée par la boutique de sport située dans l’ancienne gare de Mont-Rolland, c’est de Sainte-Adèle que le départ fut donné vers 10 h, le 19 novembre dernier. « On a refusé du monde, c’était complet depuis le mardi précédent », confirme Mathieu Lamarre, de l’équipe d’Espresso. Bien que l’épreuve non compétitive vise principalement les possesseurs de fat bike, une poignée de cyclistes a participé tout de même sur des vélos de montagne « réguliers ».
Répartis en quatre groupes, les participants se sont subdivisés pour accomplir des boucles de différentes longueurs, la plus courte offrant 28 km avec un dénivelé moindre que la boucle de 34 km plus costaude.
« On offrait deux ravitaillements, dont le principal était posté au refuge du Loup Garou, précise Mathieu. Il y avait une machine à espresso, de la soupe et des suppléments énergétiques, un feu et une tente E-Z Up. »
Cette course non compétitive a permis aux cyclistes d’emprunter des itinéraires qui sont restreints durant l’hiver, car ils empruntent parfois des sentiers de ski. « Plusieurs participants ont apprécié passer dans certains sentiers patrimoniaux, dans le vieux réseau de ski nordique, comme la CCC, dans le secteur du mont du Loup Garou. On a emprunté aussi l’Adéloise. Et on a fini par la MICA », poursuit Mathieu Lamarre. Ce dernier évalue à un peu plus de la moitié des participants provenant de la région proche, l’autre provenant d’aussi loin que l’Abitibi, la région de Québec ou de l’Estrie.

Une pratique qui évolue

La pratique du fat bike au Québec atteint-elle un plateau déjà? « Je pense que les gens ont commencé la pratique du fat bike en hiver, dans les sentiers de raquette, et ils commencent à découvrir une autre facette de ce vélo, soit celle de l’aventure, plus que de celle de la performance. ‘‘Je couvre du terrain. Je pars à l’aventure!’’, c’est ça qu’évoque ce type de vélo », croit Mathieu. Et en plus de découvrir une nouvelle facette du cyclisme, ce type d’engin permet de découvrir une nouvelle facette de la région.
C’est un peu un retour aux origines du vélo de montagne qui permettait de sortir des sentiers battus. C’était avant la folie technologique qui n’a pas épargné le monde du deux-roues. Et on voit l’effet que ce retour aux sources fait sur les cyclistes de montagne (et pas juste ceux de la première génération qui ont atteint un âge vénérable) : ils ont tous un gros sourire dans le visage.
Pour ceux qui souhaitent vivre d’autres moments mémorables, ne manquez pas la Solstice Ride, organisée également par la boutique Espresso Sports et qui se tiendra le 17 décembre prochain.
Pour plus de détails et d’informations : Espresso Sports Sainte-Adèle, 450 229-5886.
info@espressosports.net •  www.espressosports.net

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