Trois patineurs de vitesse de la région en route pour les provinciaux

Par Luc Robert

Trois athlètes du Club de patinage de vitesse des Pays-d’en-Haut (CPVPDH) prendront part sous peu à des compétitions provinciales dans des catégories d’âges différentes.

Elliot Alfaraz et Fabienne Alary participeront au Championnat québécois sur courte piste des 10 à 12 ans, les 6 et 7 avril prochains à Rivière-du-Loup. Puis, Zachary Simard sera à l’œuvre au Championnat provincial sur courte piste des 13 à 15 ans, qui lui aura lieu à la Place Bell de Laval, les 13 et 14 avril.

« Nous sommes très fiers d’eux, tant au niveau de leur développement que de leur engagement. Cela dénote une belle progression des jeunes, à l’intérieur des cadres de notre jeune Club de patinage des Pays-d’en-Haut », a analysé Mme Marilou Fauteux, présidente, fondatrice et coordinatrice des compétitions au CPVPDH.

Cette dernière est heureuse de l’effervescence entourant le regroupement en 2023-2024.

« Nous avons tenu notre dernier entraînement la semaine dernière. Nos jeunes ont obtenu une grande récolte de médailles, partout où ils (et elles) ont évolué cette année. En fait, le club a doublé son nombre d’inscrits, au cours de la dernière saison. Nous avons atteint le chiffre de 28 patineurs de vitesse et pas moins de 75 jeunes Pingouins (programme d’initiation) en 2023-2024. La demande pour les inscriptions est telle que nous avons eu l’aide du Club de patinage de vitesse Mirabel-Saint-Jérôme pour nous aider au niveau des prêts de patins aux nouveaux adeptes », a-t-elle ajouté.

Défis

Cette nouvelle affluence entraîne toutefois quelques soucis au niveau du nombre d’entraîneurs.

« On en parlait encore la semaine dernière, en vue de notre prochaine réunion du conseil d’administration : la difficulté à recruter des nouveaux coachs se fait sentir. On ne pourrait en demander plus à notre personnel actuel, dont Frédéric Déry et Jessica Constantineau, qui accompagnent nos athlètes aux provinciaux de Laval et de Rivière-du-Loup, respectivement. Zachary (secondaire 2) et Elliot (secondaire 1) grandissent vite, de sorte qu’ils ont commencé à prendre les plus jeunes sous leurs ailes. Nous avons un parent qui vient aussi de finir sa formation et un autre démontre de l’intérêt à s’enrôler. Mais ça prendra d’autres entraîneurs pour nous appuyer. »

Le CPVPDH négociera sous peu avec le Centre sportif des Pays-d’en-Haut, afin que des conditions plus favorables leur soient attribuées.

« Il faudra trouver un équilibre dans les horaires, pour les groupes d’âges, car les jeunes ont de l’école le lendemain matin, d’un côté. De l’autre, quand des entraînements commencent à 16 h, c’est très difficile pour les parents ou les entraîneurs qui ont des emplois de 9 h à 17 h, de se présenter à temps à l’aréna pour le début des cours. Je suis consciente qu’il y a aussi plusieurs autres organismes qui veulent aussi des heures plus spécifiques. On regardera ça de près avec les autorités », a-t-elle assuré.

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