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SWAT Freeski

Par Mathieu Laberge

Une relève prometteuse

Les athlètes du groupe SWAT Freeski ont poursuivi leur progression l’hiver dernier. Menés depuis quatre ans par l’entraîneur Philippe Morin, ils ont été aux avant-postes des compétitions québécoises, en plus de commencer à souffler dans le cou des meilleurs à l’échelle nationale.

Le groupe de skieurs et leur entraîneur. Photos : Courtoisie

Doublé féminin junior

Aux Championnats canadiens juniors disputés à la mi-mars à Beaver Valley (Ontario), deux athlètes de SWAT Freeski ont monopolisé les deux premières marches du podium féminin, soit Marilou Bouthiette (Prévost) et Florence Therriault (Blainville). Les deux skieuses âgées de 15 ans sont promises à un bel avenir selon leur entraîneur.
« Elles ont même participé à une épreuve de la Coupe Canada contre des filles beaucoup plus vieilles et elles se sont classées dans les huit premières. Il leur reste encore trois ans dans la catégorie junior et elles ont su tirer leur épingle du jeu face à des athlètes d’âge senior. »

Des jeunes aux dents longues

La relève masculine est encore plus grande au sein du groupe d’entraînement. Philippe Langevin, Mathieu Dufresne, Antoine Plamondon et Antoine Poirier se sont souvent classés dans les 12 premiers, en plus de se qualifier pour des finales dans des épreuves où des membres de l’équipe nationale étaient présents.
« Les gars de l’équipe nationale ont de 18 à 20 ans et le plus vieux de notre groupe vient tout juste d’avoir 17 ans. Même si les athlètes de l’équipe canadienne sont plus constants, les gars ne se laissent pas impressionner. Ils sont capables de rivaliser avec leurs manœuvres et il faut maintenant qu’ils soient plus constants. »

Le freeski, un allié pour la renaissance du Shakedown?

La compétition de snowboard du Shakedown n’est pas de retour ce printemps après une existence de 14 ans. Si elle veut renaître comme l’ont laissé entendre les organisateurs, l’entraîneur croit que l’événement devrait aussi présenter un volet pour les athlètes de freeski, d’autant plus qu’ils utiliseraient les mêmes sauts et modules de rampes que ceux des planchistes.
« Cela permettrait de présenter des spectacles différents. La guerre qu’il y avait dans le passé entre le snowboard et le freeski n’est plus là », avance Philippe Morin, 37 ans, qui œuvre dans le milieu depuis près de 20 ans et qui est aussi entraîneur aux programmes scolaires de freeski à l’école secondaire Augustin-Norbert-Morin et au Collège Laurentien.
C’est ce qu’a fait l’entraîneur l’hiver dernier, à plus petite échelle, lorsqu’il y a organisé une compétition où skieurs et planchistes s’élançaient sur deux jours consécutifs. « Tout le monde peut profiter d’un parcours sans faire trop de dépenses. »
Les épreuves de slopestyle ont été présentées aux Jeux olympiques pour la première fois à Sotchi, en 2014. Celles de Big Air seront au programme des Jeux de Pyeongchang en 2018.
Pour voir les athlètes de SWAT Feeski en action : youtube.com/watch?v=qJBa6o_dAa0
youtube.com/watch?v=_cGtR1uIZAw

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