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Toujours là après 23 ans!

Par Martine Laval


La Bruyère

Après avoir été pendant huit ans le restaurant en haut de la rue Morin à Sainte-Adèle puis l’Auberge-restaurant La Bruyère au Alpine Inn pendant quinze ans, le restaurant La Bruyère s’offre désormais pignon sur rue à Saint-Sauveur. 

Cette maison presque centenaire qui abrite désormais son restaurant, Michel Bruyère l’a connue il y a 27 ans alors qu’il y louait le bachelor construit à même le garage. Il n’avait alors que 24 ans. De résidence familiale, la maison s’est transformée en restaurant au fil des ans, La Bruyère étant son cinquième. Il y a de ces coïncidences parfois dans la vie !

 

Après 22 ans d’association avec Nathalie Charbonneau, sa compagne de vie et la mère de ses enfants, Michel Bruyère fait maintenant cavalier seul dans cette nouvelle aventure sauveroise. Son fils l’assiste à l’occasion à la cuisine, et sa fille au service. 

 

En tant que Chef, Michel offre à sa fidèle clientèle qui le suit où qu’il aille, les mets qu’il sait font sa réputation depuis toutes ses années. Il porte une attention particulière à toujours garder ou remettre à la page les plats et les vins que ses habitués aiment retrouver lorsqu’il viennent s’asseoir à sa table. 

 

La spécialité de La Bruyère c’est l’agneau: la noisette d’agneau grillée aux herbes fraîches; les côtelettes d’agneau grillées, sauce moutardine; les filets d’agneau au vinaigre de framboise et le carré d’agneau grillé aux herbes de Provence. 

On vient également s’y passer un envie de fondue, qu’elle soit chinoise, au fromage ou au chocolat. La fondue chinoise est offerte à volonté pour 20,95$, précédée d’un potage. Même chose pour les moules marinières qu’on peut aussi choisir poulette ou marinara moyenant un léger supplément et bien sûr accompagnée de frites. 

 

On retrouve à la carte les rognons de veau dijonnaise, la cuisse de canard braisé à l’orange, l’escalope de veau aux crevettes, le coeur de filet mignon grillé, sauce forestière, ainsi que les poissons et coquillages comme les langoustines grillées à l’ail, la coquille de fruits de mer au gratin, les cuisses de grenouilles à l’ail.

La Table d’hôte change avec les saisons. On peut y choisir son incontournable foie de veau au vinaigre balsamique ou son suprême de poulet à la noix de coco mais également du lapin à l’occasion et du canard apprêtés selon l’inspiration du chef. 

 

«Beaucoup de mes clients sont maintenant retraités et ils aiment retrouver au menu les mets qui font leur bonheur depuis tant d’années, accompagnés des vins qu’ils connaissent et qu’ils apprécient. Il faut savoir bien sûr offrir les modifications que la nouvelle alimentation-santé exige, plus légère, moins grasse, mais moi j’offre une cuisine personnalisée, à mon goût, et le bouche à oreille de mes clients satisfaits a toujours été ma meilleure publicité», explique le restaurateur. Vingt trois ans d’existence, au grand bonheur de sa fidèle clientèle qui le suit où qu’il aille, n’est pas une habitude ou un rituel de vie qui se défait.

 

À la carte des vins, mise à part les nouveautés bien sélectionnées et les incontournables classiques dont les préférés des «Habitués», on y retrouve des vins français rouge et blanc agrobiologiques. Belle touche et bel ajout.

 

Quant le beau temps s’installera pour de bon, Michel Bruyère doublera sa capacité de 58 places en salle à manger, en aménageant sa terrasse de façon agréable et en y offrant peut-être un menu et des heures d’ouverture particulières. Ce sera à surveiller. 

 

En attendant, bien qu’il soit ouvert le soir certains jours de semaine et midi et soir le week-end, il est bien de prévoir une réservation, question de ne pas être déçu.

 

La Bruyère

129, rue Principale

Saint-Sauveur 

Tél.: 450 227-4447

Stationnement prévu à l’arrière

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