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Trottoir à Sainte-Adèle

Par Luc Robert - Initiative de journalisme local

Nadine Brière presse Québec de trouver un autre programme pour financer les travaux

La mairesse de Sainte-Adèle, Mme Nadine Brière, veut que le ministère des Transports du Québec (section Laurentides-Lanaudière) trouve une façon rapide de financer l’installation d’un trottoir entre la station à essence Esso et l’école secondaire A.-N. Morin, avant qu’un malheur survienne sur la route 117.

La première citoyenne estime que le projet de trottoir traîne en longueur. « Le dossier date de 2005-2006. Un trottoir sécuritaire doit être ajouté depuis ce temps entre l’ancien Harnois et l’école A.-N. Morin, sur une distance de plus ou moins 500m. C’est un dossier prioritaire. Les jeunes marchent en bordure de la route 117 le matin, au dîner et le soir. C’est encore pire à l’automne et à l’hiver, quand ils y circulent à l’heure reculée: en fin d’après-midi, vers 16h30, ils marchent à la noirceur avec des véhicules à proximité », a-t-elle relevé.

C’est que la 117 Sud, à partir des feux de circulation du croisement de la rue Valiquette, sert aussi de voie d’embarquement vers l’autoroute 15 Sud.

« Lorsqu’ils démarrent à la lumière, un bon nombre d’automobilistes ne respectent pas la limite de 50 km/h. Ils prennent une accélération vers la bretelle de l’autoroute des Laurentides, pour atteindre la vitesse limite permise sur cette artère. Et les jeunes ne sont qu’à quelques pieds à côté », a-t-elle déploré.

La situation est confirmée par un commerçant du secteur, M. Jocelyn Bélisle, propriétaire de la firme de consultant d’ingénierie et de réparations d’ordinateurs Ingénio.

« Un étroit corridor est déterminé par un mur jersey (de ciment), jusqu’à la rue Boyer. Les jeunes circulent sur l’accotement de la 117, pour se rendre manger à la Frite à mon oncle ou au Tim Horton’s. Depuis la fin des classes, c’est assez tranquille, mais avec la venue de la piscine et de l’aréna du Centre sportif des Pays-d’en-Haut, ça deviendra infernal et dangereux. »

Répartition des frais

La répartition des coûts du projet, estimés à 1,1 M$, pose un problème pour Sainte-Adèle.

« Le problème commence avec un chemin provincial numéroté, la 117. Pour ce type de route, tout ajout de piste cyclable ou de trottoir est construit et entretenu aux frais de la municipalité. Or, on parle ici d’une école régionale, qui dessert des élèves qui viennent de la banlieue, mais aussi de loin pour des programmes spécialisés. Sainte-Adèle a payé pour faire les plans et l’étude de la photométrie, mais pour l’ensemble des travaux, ça prend plus d’aide de Québec. »

« Présentement, le MTQ propose de défrayer un tiers de la facture, avec leur subvention de 350 000 $ pour l’éclairage. Mais pour une école régionale, Sainte-Adèle n’a pas à payer les deux tiers du projet. Nous demandons au gouvernement d’inverser la proportion, afin que le MTQ s’occupe des deux tiers des coûts. On a été diplomates quand ils ont fait une grande conférence de presse pour souligner que l’autoroute 50 sera maintenant éclairée à Mirabel après 4 ans dans le noir, mais à Sainte-Adèle, des vies sont en danger et on attend depuis plus longtemps pour nos enfants. Va-t-il falloir un accident comme à la Polyvalente des Monts pour que ça bouge ? », a questionné Mme Brière.

Cette dernière s’est dite prête à amorcer les procédures rapidement, si le MTQ suit la cadence. « Dès que Québec suit avec la subvention, je suis prête à rouvrir les soumissions entrées lors d’une séance extraordinaire du conseil municipal dès juillet, pour que les travaux s’amorcent en période estivale. »

Du côté de la ministre provinciale responsable des Laurentides, Mme Nadine Girault, on a soutenu suivre le dossier de près. « Il s’agit d’un programme normé. On nous a expliqué que le MTQ-LL doit évaluer toutes les données et essayer de trouver un autre programme de financement. Le dossier chemine, mais ce n’est pas au niveau politique à s’immiscer dans la procédure. C’est un coin dangereux, mais on vit avec ça. On ne peut pas déplacer Sainte-Adèle. Ça fait bien longtemps que l’école se trouve là et que les jeunes composent avec ça. On souhaite que le projet se réalise », a soutenu Mme Marianne Laliberté, directrice du bureau de circonscription de Bertrand de Mme Nadine Girault, situé à Sainte-Agathe.

« Quand on constate que Mme Girault doit attendre les réponses du MTQ et que celui-ci nous recommande au politique, c’est comme écouter un mauvais épisode des 12 travaux d’Astérix», a conclu la mairesse Brière.

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4 Comments

  1. Benoit Huard

    Tout à fait d’accord avec madame la mairesse sur ce dossier. Le gouvernement du Québec doit absolument nous aider à protéger nos enfants. Leur sécurité n’est pas négociable.

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  2. Donna Farmer

    Il y a une culture d’accepter les vitesses qui dépasse les limites , par le ministère des transports , par le police et également par les municipalités, quelques uns. Madame briere meme tolère de ces vitesses aberrant est dangereuse dans sa propre municipalité. Elle a proposer des bollards qui sont même pas installé encore et quand ils seront il vont falloir enlever pour la neige. Elle a ignorer les meilleurs solutions proposer par le ministère de transport en choisissant des bollards qui protège les citoyens que 3 mois de l’année.elle sait le problème est aigu, elle s’en fou…le panneau témoigne 60000 voiture du total du 80000 qui circulait dans un seule mois, le mois de juin 2020 . Sur la rue Morin qui dépassait la limite et dans 3 années 8 billets de vitesses était émises seulement.

    la vitesse est concernant à ste adele et en plusieurs endroit mais la volonté n’est pas démontrée par notre propre mairesse quand elle avait la chance et quand ces propres rue exige que ste adele faut payer les frais mais pour demander au autre a défrayer le coût autre choses

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  3. Karin

    Je suis tout à fait d’accord avec Mme Farmer. Sur le Chemin Pierre Péladeau, à partir de l’Hotel Alpine jusqu’à Ste-Marguerite, il n’y a que peu de surveillance policière pour la vitesse des voitures et le bruit des véhicules (moteurs de motos, camions, voitures).
    Allant dans la direction est, c’est une piste de vitesse jusqu’à où les deux voies devienne une. La Mairesse Brière prétend qu’on peut tolérer 10 km en haut de la vitesse affichée. Cependant dans ce secteur de 50 km/h, les voitures excèdent 80+ km/h quand elles montent la côte du Alpine, pour accélérer davantage par la suite.
    Du même façon, les voitures venant de Ste-Marguerite ne réduisent leur vitesse qu’en approchant le dépanneur de la Gare.
    Ceci présent un grave danger, non parlant du bruit, aux piétons, résidents, cyclistes, clients du Bureau de Poste, dans ce secteur où la vitesse maximal s’agit de 50 km/h. A noter, que le Ministère des Transports prétend que la ville doit faire la demande de réduire la vitesse; Le Sûreté du Québec n’a pas le temps de surveiller ce secteur à temps pleins. On lance la balle, et les citoyens souffrent.

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  4. Gilles Bellerose

    On parle de sécurité au plus haut niveau .

    Et on tarde à sécuriser , cet emplacement
    à savoir un lieu d’écoliers qui y passent ;
    régulièrement : quotidiennement .

    Où en sommes-nous , pour qu’on y pense ;
    qu’au point de vue Pécunier : puisqu’il s’agit de vrai VIE .

    Réveillez-vous : avant qu’il n’arrive , ce dont tous ; ne voudrions point .

    Alors à l’action Physique et Pratique .

    Il y a URGENCE .

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