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Un Adélois mijote un projet de radio communautaire

Par Éric-Olivier Dallard

Quelque 30 ans après avoir fondé une radio dans la défunte ville de Gagnonville, l’Adélois Michel Vermette rêve de se retrouver au micro d’une radio communautaire qui couvrirait tout le territoire des Pays-d’en-Haut.

Au tournant des années ’80, Michel Ver-mette répondait à l’invitation de sa sœur et s’établissait dans la ville minière de Gagnon-ville. Peu de temps après son arrivée, celui-ci reprend l’initiative des gens de Fermont qui, dès 1979, ont ouvert une station radiophonique faite par et pour la population. Comme ses collègues à 100 milles au nord, la radio communautaire de Gagnonville débute humblement, en diffusant trois heures d’émission par jour. Michel Vermette en assure le contenu intégral en tant que morning man.

Trois ans après la création de la station, le gouvernement annonce la fermeture du village. C’est la fin d’un beau rêve. Près de 30 ans plus tard, M. Vermette espère transposer son expérience dans les Laurentides.
«Dans les stations commerciales, il y a un manque au niveau de l’information, soutient Michel Vermette. Une radio communautaire pourrait donner la parole aux commerçants et créer un lien solide entre les communautés des Pays-d’en-Haut.»

Jusqu’à présent, il semble que tout le monde réagit très bien à l’idée et plusieurs se montrent intéressés à participer à des chroniques sur la santé, les produits naturels ou autres.

Cette nouvelle fréquence diffuserait sur un rayon d’une trentaine de kilomètres et pourrait ainsi rejoindre les gens de Saint-Jérôme et de Sainte-Agathe. Même si le projet demeure à l’étape embryonnaire, le promoteur rêve déjà d’installer ses locaux dans le Parc de la Rolland, à Sainte-Adèle.

Assurant avoir l’appui de gens d’expérience comme celle du consultant et expert-conseil Kevin Dumouchel, qui fut l’un des pionniers des réseaux RDS et RIS, Michel Vermette veut maintenant s’assurer de la collaboration et de l’appui du milieu. Celui-ci prévoit sous peu sonder l’ensemble des commerçants de la région pour évaluer leurs besoins et soupeser leur intérêt dans le projet. Le Centre local de développement est également impliqué dans l’élaboration de son plan d’affaires. Rappelons que dans les années ’90, un projet du genre avait dû être avorté par l’Association des artistes et des musiciens du spectacle des Laurentides (AAMSL), faute de ressources et d’appuis. «Je vais aller jusqu’au bout, de dire Michel Vermette. C’est mon avenir qui est en jeu.»

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