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Un incendie majeur soulève des questions

Par david-richer


Val-Morin

Le propriétaire de Maisons en Bois Rond Laurentien, Jay Anderson, dont l’entreprise est située aux abords de la route 117 à Val-Morin, s’interroge sur la gérance des opérations de l’incendie qui a complètement détruit son commerce.

 

Le 9 juin dernier, des flammes se sont déclarées dans l’un des bâtiments en bois rond et se sont propagées aux autres bâtisses qui se trouvaient à proximité. En plus des neufs pompiers de Val-Morin, une trentaine en provenance de Sainte-Adèle et de Val-David sont venus prêtés mains fortes à leurs confrères afin de maîtriser les flammes.

Mais l’intervention des pompiers le week-end dernier a soulevé quelques questions, notamment en ce qui concerne le protocole d’intervention pour éteindre un incendie.

Sans vouloir blâmer quiconque, Jay Anderson se questionne: «Je ne comprends pas pourquoi il n’ont pas pris l’eau qui se trouvait dans le bassin près des entrepôts au fond du site. Ils auraient également pu en prendre dans l’étang situé tout près d’ici. J’ai aussi une piscine intérieure de 30 000 galons d’eau juste à côté», déclare-t-il en entrevue.

Au lieu de cela, les pompiers ont utilisé une piscine «portative» ainsi qu’une ligne de quatre pouces. Celle-ci a été tirée sur une longueur de plus de 100 pieds afin d’y transporter l’eau vers les camions pompes.

Un peu plus tard, au cours de l’entretien, M. Anderson mentionne ceci: «Ça fait juste un mois que le nouveau directeur du service des incendies est en poste. Il est possible qu’il ne soit pas au courant de tous les détails concernant les sources d’eau et des entrées de cour à utiliser». Cependant, il estime que les pompiers se doivent de connaître ces informations pour chacune des propriétés avant d’intervenir sur les lieux d’un sinistre. «Ils ont sûrement un document informatisé pour le savoir», renchérit-il.

Jay Anderson a également raconté que les pompiers avaient tenté avec difficulté de pénétrer sur le site en utilisant l’entrée qui donne sur la route 117, alors que la seconde, située sur le chemin Curé-Corbeil,  aurait pu être empruntée selon lui.

Du côté du service d’incendie, le directeur Michel Tremblay affirme que l’intervention a été faite dans les règles de l’art. M. Tremblay occupe ce poste depuis le 7 mai dernier, suite au congédiement de l’ancien directeur Gilles Poirier le 22 février dernier. «Je ne m’en cache pas. Il est vrai que je n’étais pas informé de la configuration de l’accès au site. Je connais bien le territoire de Val-Morin, mais pas les particularités de chaque maison», a-t-il répondu en entrevue à Accès.

 

 

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