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Un sursis pour les locataires?

Par Thomas Gallenne


Habitations de la Vallée de Saint-Sauveur

Lors du conseil de ville qui se tenait lundi soir dernier à Saint-Sauveur, Éliane Aylestock, locataire dans ces habitations et qui s’est portée volontaire pour être la porte-parole des locataires, a demandé au conseil et à la conseillère Diane Dufour-Flynn, présidente du CA de ladite coopérative d’habitation, qui étaient les propriétaires de ces habitations. «Le propriétaire c’est la coop et le conseil d’administration gère ses affaires», a simplement répondu Mme Dufour-Flynn. Une réponse qui a laissé sur leur faim les locataires présents dans la salle.

Rencontre avec le maire

Plus tôt la semaine dernière, Jocelyne Dubuc et l’actrice Patricia Tulasne, avaient rencontré le maire de Saint-Sauveur Jacques Gariépy, pour l’entretenir de ce sujet. «Nous avons reçu une écoute attentive de la part de M. Gariépy, reconnaissent Mmes Dubuc et Tulasne. Mais il ne semblait pas être au courant d’une quelconque implica- tion de la ville dans ces habitations.»

Précisions de la présidente de la coop

Le registraire des entreprises du Québec indique que l’entreprise Les Habitations de la Vallée de Saint-Sauveur a été enregistrée le 21 octobre 2005, que son adresse est celle de la Ville de Saint-Sauveur et que son secteur d’activité est de fournir des logements à loyer modique. Les membres du conseil d’administration sont: Jacqueline Dupuis, Johanne Roy (trésorière), Lucie Régimbald Bélanger (vice-présidente), Sylvie Boissonneault (trésorière), et Diane Dufour-Flynn (présidente).

«On est tous des bénévoles sur ce CA, précise cette dernière. Le propriétaire, c’est la coop qui est représentée par les membres du CA. Et la coop ne fait pas d’argent. L’argent retiré des loyers et des subventions, aident à payer l’hypothèque. Une hypothèque de 1M$ est contractée chez Desjardins de Saint-Jérôme.» Quant à l’adresse de la Ville, Diane Dufour-Flynn explique que la coop d’habitation n’avait pas les moyens de payer pour un bureau et du personnel. «Sinon il faudrait augmenter les loyers», ajoute-t-elle.

La présidente de la coopérative d’habitation a confirmé qu’elle rencontrerait à la fin du mois Thérèse Cloutier, présidente des Anges des chats, un regroupement de bénévoles basé à Saint-Sauveur, afin d’étudier la possibilité d’étirer le délai alloué aux locataires pour se débarrasser de leurs animaux et de trouver des solutions alternatives sans donner plus de détails.

«Ils n’ont pas le droit d’imposer ça dans un si court délai, lance Patricia Tulasne, ardente défenderesse du droit des animaux, interpel- lée par l’annonce de cette nouvelle notamment par Corinne Gonzales directrice de la SPCA Laurentides-Labelle. On a contacté des avocats qui défendent les droits des animaux, et on va se battre pour contester cette décision qui n’a aucun bon sens!», a conclut Mme Tulasne qui s’était déplacée spécialement pour assister au conseil municipal de Saint-Sauveur lundi soir dernier. 

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