|

Véhicules électriques

Par Reine Coté

De plus en plus populaires au Québec

Dans le jeune marché des véhicules électriques, pas moins de 793 Laurentiens ont privilégié l’automobile à batterie, ce qui place la région au quatrième rang des ventes au Québec pour ce type de véhicules. À égalité avec la Montérégie, la région des Laurentides arrive juste derrière les régions de Québec et de Lanaudière.

En fait, les statistiques démontrent une nette progression de l’intérêt des consommateurs pour l’automobile approvisionnée autrement qu’avec l’essence, observe Caroline Lachance, directrice régionale de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ).
Cette dernière croit tellement au VE qu’elle s’en est procuré un et s’est dotée, par la même occasion, d’une borne maison lui permettant de recharger régulièrement la batterie de son véhicule.
Il y a peu, elle l’a rechargé juste avant de partir pour rouler 200 kilomètres. Non seulement la recharge lui a suffi pour franchir cette distance, mais elle lui en a coûté… 1,25 $!
De plus en plus soucieux de l’environnement, les Québécois regardent l’offre de véhicules électriques d’un bon œil. D’un très bon œil même, signale Caroline Lachance, qui dirige sans salaire l’équipe de 60 bénévoles des Laurentides qui s’activent à l’AVÉQ. À cet organisme sans but lucratif, quelque 4000 membres s’impliquent pour promouvoir le transport électrifié comme la voie de l’avenir.
« On voit un mouvement d’achat à la hausse, surtout depuis que le gouvernement Couillard a annoncé en octobre dernier son plan d’électrification des transports », signale-t-elle.
Parmi les mesures proposées s’y retrouve le maintien du rabais offert aux acheteurs d’un véhicule électrique pouvant grimper jusqu’à 8000 $.
Le plan encourage également les initiatives faisant la promotion de leur utilisation ainsi que celles des entreprises mettant en place des programmes de formation de main-d’œuvre ou de développement en lien avec l’utilisation de ce type de véhicules.
Depuis l’arrivée des premiers modèles électriques ou hybrides, en 2010, l’intérêt pour ce type de véhicules a même fait pas mal de chemin, selon ce qu’a noté Mme Lachance. Si bien que sur le marché canadien, les 8338 Québécois propriétaires d’un VE représentent 50 % de la part de tarte dans le pays de Justin Trudeau.
« Au Québec, la présence d’Hydro-Québec favorise le marché du VE puisque les coûts pour l’électricité sont moins élevés qu’ailleurs. Même s’ils augmentaient, l’électricité restera toujours moins chère que le pétrole », croit-elle.
Évidemment, le prix du véhicule reste au-dessus des modèles intermédiaires, mais les choses pourraient bientôt changer. Déjà, on voit des automobilistes acheter leur deuxième et même leur troisième VE, selon ce qu’en dit Caroline Lachance.
Nissan propose désormais son modèle LEAF à 30 kW/h, alors qu’il n’était que de 24 kW/h auparavant, ce qui augmente l’autonomie de la batterie.
Tesla vient d’annoncer son prochain modèle, prévu en 2018, pour moins de 40 000 $. Quelque 200 000 individus à travers le monde se seraient déjà précipités pour réserver un véhicule, moyennement un dépôt de 1000 $, sans même avoir vu le modèle!

NOUVELLES SUGGÉRÉES

0 Comments

Submit a Comment

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *