(Photo : Courtoisie SOPAIR)
En 2018, grâce à une subvention du ministère de la Sécurité publique, la SOPAIR a commandé plus de 4 000 éléments de signalisation.
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La signalisation : gage de sécurité et de bonne cohabitation

Par Sandra Mathieu

Société de plein-air des Pays-d’en-haut

Le projet d’uniformisation de la signalisation dans les sentiers entamé il y a quelques années par la Société de plein-air des Pays-d’en-Haut (SOPAIR) est toujours en cours.

 

L’année dernière, grâce à une subvention du ministère de la Sécurité publique, l’organisme a commandé plus de 4 000 éléments de signalisation : balises, intersections, cartes de sentier, etc. La fin de l’installation est prévue d’ici le mois d’août.

« Le projet, né en 2015, a pour objectif de trouver un système de signalisation des sentiers qui aide les usagers à mieux comprendre les indications grâce à des pictogrammes communs et une façon de présenter les informations rigoureuse, explique Marie-France Lajeunesse, directrice générale de la SOPAIR. Aussi, l’idée était d’aider les gestionnaires pour les sentiers multi-activités, afin que les panneaux puissent présenter l’information pour plus d’une activité et diminuer la pollution visuelle due au fait que chaque groupe d’usagers installait sa propre signalisation (randonneurs, raquetteurs, skieurs, cyclistes, etc.). »

Géoréférencement

L’organisme avait également pour mission d’attribuer une image de marque pour le plein-air sur le territoire avec un visuel similaire, mais qui s’adapte à chacune des particularités des réseaux de sentiers.

« Après deux années de projets pilotes avec des gestionnaires sur l’ensemble du territoire, nous avons procédé à cette vaste implantation de la signalisation grâce à la subvention provinciale pour les services d’urgence en milieu isolé », se réjouit Mme Lajeunesse. En effet, en plus d’être installés sur le terrain, l’équipe a procédé au géoréférencement de l’ensemble des intersections identifiées par un code alphanumérique ainsi que les points d’accès pour les services d’urgence. Ces données sont compilées dans des cartables qui eux seront remis aux premiers répondants et transmis aux données nationales 911 après une validation estivale de l’ensemble des éléments.

« Nous accompagnerons les intervenants municipaux au cours de l’été dans cette validation et avec l’aide d’un employé que nous aurons grâce au programme d’Emplois d’été Canada », conclut la directrice.

Pour info : pleinairpdh.com

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