Les Jardins de Max

Maxime Belleau nous accueille sur sa terre un mercredi après-midi, sous le soleil chaud de début juillet. Il est vêtu d’une chemise et d’un pantalon, plutôt chics pour un maraîcher. C’est qu’en plus de faire pousser des légumes, Maxime est aussi barbier à temps plein à Saint-Sauveur.
Jouez
contenu original Journal Accès

Entre deux rendez-vous de coupe de cheveux, il est venu nous rejoindre sur sa terre tout près de la gare de Prévost. C’est là que l’artisan maraîcher y cultive des légumes depuis plus d’un an.

On arrive au bon moment, alors que les légumes sont prêts à être récoltés. Directement de la terre, Maxime sort trois belles betteraves rouges. On marche entre les rangées et Maxime nous présente fièrement ses cultures. Oignons verts, épinards, ravioles, salades…Tout y est.

Pour Maxime, mettre la main à la terre n’est pas un défi, c’est plutôt une passion. Il souhaite transmettre à sa communauté ce qu’il y a de meilleur pour la santé : des légumes frais et les valeurs d’une agriculture durable.

Tout a commencé avec un jardin sur son terrain de Sainte-Anne-des-Lacs, il y a maintenant 5 ans. La pandémie lui a permis de se concentrer davantage sur son projet de ferme maraîchère, comme il ne pouvait pas exercer son travail durant plusieurs mois. Il a fait du bénévolat à la ferme La Récolte de la Rouge à Brébeuf durant quelques mois. C’est en découvrant cette passion qu’il a décidé de faire un stage à la Ferme des Quatre-Temps.

Cette ferme-école, développée par le maraîcher et auteur, Jean-Martin Fortier, lui a appris comment faire de l’agriculture « à échelle humaine ». « Ça m’a donné toute la base pour pouvoir créer mon projet », explique Maxime.

« J’aime la mode, mais l’agriculture, c’est de nourrir la communauté, les citoyens. Pour moi, ça a plus de sens », croit-il. Lorsque l’opportunité s’est présentée et que cette partie de terre s’est libérée, il a tout de suite saisi l’occasion. « Le sol est incroyable à Prévost. Le taux de matière organique est super intéressant. »