Charles Garnier, réélu à la FQM

Par Thomas Gallenne

MRC des Pays-d’en-Haut

Le préfet de la MRC des Pays-d’en-Haut Charles Garnier voit son mandat reconduit comme représentant de la région des Laurentides au conseil d’administration de la Fédération québécoise des Municipalités (FQM).

En effet, le 13 décembre dernier, le préfet a été réélu pour une 10e fois, par acclamation à son poste d’administrateur qu’il occupe depuis 1993. En plus de siéger sur différents comités et commissions, il aura été, entre autres, président du congrès 2003 et vice-président de la FQM de 2003 à 2008.

Implications sur la scène nationale

Parmi ses fonctions, M. Garnier est membre du Fonds de défense des municipalités. Ce fonds doté d’environ 100 000$ annuellement, permet aux municipalités de se défendre en cas de poursuite ou pour l’application de règlements. «Mais cette aide est conditionnelle à ce que la défense fasse jurisprudence», précise M. Garnier.

Ce dernier est également membre de la Commission permanente sur la Sécurité publique, les transports et les technologies de l’information. «Ça concerne par exemple les schémas de couverture de risque, ou encore l’amélioration de l’accès internet haute vitesse, ajoute le préfet. C’est sûr que sur cette dernière question, c’est un gros problème dans notre région, à cause du relief montagneux. Mais bien entendu, on traite les dossiers au niveau national pas local.»

Un nouveau mandat plein de défis

Au cours de son nouveau mandat, Charles Garnier entend poursuivre sa lutte pour les intérêts des municipalités locales et régionales, et à se porter à la défense du Québec des régions. «Cette expression vient un peu de moi, avance le préfet. Elle signifie qu’il faut instaurer un rapport de force entre les petites municipalités et les villes-centres. De plus je continue de militer pour que le gouvernement revoit les lettres patentes des MRC, afin que les préfets soient élus au suffrage universel. J’ai d’ailleurs été le premier préfet au Québec à être élu de cette manière en 2001.» Actuellement, sur les 89 MRC que compte le Québec, 14 seulement utilisent ce système pour choisir leur préfet.

Parmi ses bons coups, le préfet mentionne l’implantation de la mutuelle des municipalités du Québec (MMQ), instaurée au début des années 2000: «Cela nous a permis de faire des économies substantielles en matière d’assurance. Et il y a aussi eu la signature en 2006 du Pacte fiscal entre le gouvernement provincial et toutes les municipalités.» En 2012, Charles Garnier s’attaquera justement au renouvellement du Pacte fiscal ainsi que de la Politique nationale de la ruralité – arrivants tous deux à échéance en 2014 –  ainsi qu’à l’adoption par le conseil des maires de la version finale de l’énoncé de vision stratégique de la MRC, le 13 mars prochain. Le comité de pilotage se transformera alors en comité de suivi et quatre citoyens invités à s’y joindre seront nommés.

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