Freecycle débarque à Sainte-Adèle!
Par benerice-jette
S’enrichir… avec moins
Freecycle, système mariant recyclage et coopération, étire ses branches jusque chez-nous, permettant maintenant, de troquer sans dépenser! -Par Bénérice Jetté
Pour le Conseil jeunesse, il s’agit d’une occasion idéale de participer à des projets impliquant Développé en Arizona en 2003, Freecycle se veut, comme son nom l’indique, une forme de recyclage gratuit, soutenu par le troc d’objets.
Des volontaires démarrent le projet dans leur ville, et une branche du grand système voit le jour. Les membres créent une communauté virtuelle, et peuvent donner ou recevoir des objets.
Voyager léger, vivre en usagé
Quittant Los Angeles, l’ex comédienne et chanteuse, Véronique Pierre, s’est installée dans les Laurentides. À son retour, le hasard l’a mené vers Freecycle, duquel elle a tout de suite su tirer avantage. «Je me cherchais un extracteur à jus. J’ai posté ma demande et quelqu’un en avait un à donner. Mon histoire d’amour avec Freecycle a commencé là!», raconte celle qui est aujourd’hui la modératrice du groupe de Sainte-Adèle.
Alternative à la surconsommation
Freecycle détourne les biens usagés des sites d’enfouissements. Il permet de se renouveler, de repartir à neuf, ou même de servir l’art. Un déchet pour l’un peut être un trésor pour l’autre.
«Le réseau ne s’étendait pas jusqu’aux Laurentides avant, et que prendre la voiture et dépenser essence et temps pour aller chercher un objet n’était pas fidèle à l’esprit du système, explique Mme Pierre. C’est pourquoi j’ai décidé de créer mon propre groupe, à Sainte-Adèle.»
Depuis la mi-avril, la modératrice voit sa communauté virtuelle s’activer. Elle visite son site plusieurs fois par jour pour s’assurer du respect des règles par les membres. Les échanges doivent êtres légaux et sans but lucratif. «En tant que modérateur, nous suivons un entraînement pour savoir gérer notre réseau», souligne Véronique Pierre.
Accessible
Le site est simple d’utilisation: inscription, confirmation, visite des offres ou placement de demandes.
Les gens communiquent par courriel pour l’échange. «La rencontre en personne n’est pas obligatoire, il faut se sentir à l’aise. On demande aux gens d’êtres courtois et prudents», rappelle la modératrice. Freecycle Sainte-Adèle accepte le troc d’animaux, mais ne permet pas aux éleveurs de placer d’offres.
«Freecycle, c’est une belle histoire entre la modération et l’esprit d’entraide. C’est l’amour de la vie!», résume celle pour qui le troc est maintenant un mode de vie.
Pour s’inscrire :
groups.freecycle.org/Sainte-Adele-QC