Le Club cherche un second souffle

Par Journal Accès

Les Panthères de Saint-Jérôme

De l’aveu même de son président-directeur général Bill Hattem, le club de hockey des Panthères de Saint-Jérôme a connu un début de saison pour le moins difficile.

Entre le départ des membres de son équipe d‘entraînement début novembre, et les nombreuses blessures ayant affligé ses joueurs clés, l’équipe avait bien besoin d’un temps d’arrêt.

«On a commencé très lentement», reconnaît Bill Hattem, p.-d.g. du club de hockey jérômien et entraîneur-chef par intérim.

On se souviendra que le sept novembre dernier, les cinq entraîneurs de l’équipe démissionnaient en bloc, laissant la direction sur le carreau. Bill Hattem reprenait les commandes temporairement et rappelait Gilles Allard à ses côtés, comme entraîneur-adjoint, ainsi que l’un de ses fils, Shawn, comme entraîneur-adjoint par intérim. Depuis, ce dernier a cédé sa place à l’ex-capitaine de l’équipe, Nicolas Boyer.

Hattem nuance le débat entourant la violence

Le p.-d.g des Panthères est le premier à admettre que ses joueurs clés ont subi beaucoup de blessures depuis le début de saison. Le gardien de but Nicolas Deslongchamps a été blessé pendant près d’un mois, sans compter la blessure de l’attaquant Marc-André Levasseur, lors d’un match contre les Condors de Kahnawake début novembre. Et la semaine passée, l’attaquant Joe Dubé, joueur affilié avec les Remparts de Québec, a subi une blessure à la symphyse pubienne, lors d’un match qui opposait Québec contre les Sea Dogs de Saint John.

Doit-on voir un lien entre les blessures et la violence au hockey? «Les joueurs sont de plus en plus forts et rapides sur la glace, c’est un fait, croit Bill Hattem. Mais je pense que le débat entourant la violence au hockey est plutôt exagéré. Les commotions ne datent pas d’hier, mais dès qu’il y en a une, tout le monde en parle.»

Sans vouloir banaliser cette question, le p.-d.g. des Panthères croit que Hockey Québec ne vise pas la bonne cible en pointant les bagarres. «On devrait être beaucoup plus sévère selon moi, sur les coups intentionnels du bâton portés à la tête et sur le corps, ajoute M. Hattem. Pour moi, ce devrait être  »Tolérance zéro ».» Il souligne de plus que dans sa ligue, son club est rendu en bas de 0,7 bagarres par match. «Je suis d’accord pour qu’on soit plus sévère sur les stage fight, poursuit le p.-d.g. des

Panthères. Mais le hockey, c’est plus que ça. C’est une école de la vie avec ses valeurs fortes pour nos jeunes.»

Le club a profité de ses deux semaines de relâche pour se remettre en forme, avec beaucoup de travail sur la glace, en vue de ses prochains matchs. Le club jérômien sera en visite à

Kahnawake le 2 décembre, à Saint-Léonard le 4 et à Terrebonne le 9 du même mois. C’est le 14 décembre prochain que les Panthères accueilleront les Cobras de Terrebonne à l’aréna Melançon.

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