Les Panthères en séries
Série… de mises au point
Après une série facile contre les Condors de Kahnawake, les Panthères de Saint-Jérôme livrent toute une lutte aux Cobras de Terrebonne, en huitième de finale.
Les deux équipes, qui sont au plus fort de leur rivalité, se sont partagé les victoires au compte de 2-1, les 9 et 11 mars derniers. Seulement, six buts ont été inscrits en deux matchs, une situation plutôt rare dans le junior AAA où on assiste souvent à du jeu ouvert. «C’est une série qui va être dure
et qui va se jouer jusqu’au bout. C’est
des matchs pour homme», explique Bill Hattem, entraîneur-chef des Panthères.
Son équipe doit faire face à une équipe robuste qui laisse peu de place à l’adversaire sur la glace. Un club aussi plus reposé puisqu’il a eu un laissez-passer pour les quarts de finale. «La clé pour nous est de miser sur la vitesse et d’essayer de défaire leur jeu serré et physique», explique M.Hattem qui reconnaît le talent du gardien de Terrebonne Max Smith.
Les rivaux se retrouvent deux fois en autant de soirs, les 13, à Terrebonne et 14 mars, à l’Aréna Melançon de Saint-Jérôme. Est-ce que le jeu physique aura raison des Panthères qui pourraient connaître «l’effet fatigue»? Le coach Hattem n’en croit rien. «Nous sommes aussi capables de jouer physique», rétorque-t-il.
Une série facile
Avant d’affronter les Cobras, la troupe jérômienne a gagné sa série contre les Condors de Kahnawake 3-1. Malgré un faux pas lors de la deuxième partie, les Panthères n’ont jamais été inquiétées par leur adversaire. La dernière partie s’est même terminée par la marque de
10-3. Au total, Saint-Jérôme a inscrit 20 buts contre 11 pour les Condors. «Nous sommes très satisfaits de cette série», lance M. Hattem.
Par ailleurs, le redoutable marqueur Marc-
André Levasseur n’a toujours pas produit comme il l’a fait en saison régulière alors qu’il avait enregistré une moyenne de deux points par match. En six matchs en série, il a une fiche de trois buts et deux passes.
M. Hattem croit que son équipe a les moyens d’être couronnée champion des séries. Toutefois, même si c’est cliché, il ne regarde jamais plus loin que la prochaine partie. «On y va joute par joute», dit-il.
Selon lui, les équipes en séries sont très balancées côté talent. «Il y avait des années où les premières rondes étaient faciles. Puis, nous arrivions en demi-finale et ça commençait à se corser. Cette année, c’est différent: les huit équipes peuvent aspirer aux grands honneurs».