Le plaisir de la moto
Par Thomas Gallenne
Les Laurentides sur deux-roues
On se souviendra pour ceux qui ont le permis moto, que le prix des plaques d’immatriculation a connu une hausse substantielle ces dernières années, poussant certains à vendre leur monture et à renoncer carrément à leur permis moto.
Mais suite à des représentations faites par les associations motocyclistes auprès du gouvernement et des représentants de la Société d’assurance automobile du Québec, le prix des plaques a été revu à la baisse. Pour les motocyclettes dont la motorisation est inférieure ou égale à 125 centimètres cubes (cm3), le coût d’immatriculation s’élève à 238,65$. Entre 126 et 400 cm3, le prix de l’immatriculation a descendu à 343$. Au dessus de cette cylindrée, les plaques pour une moto de type routière sont de 545,65$ alors que celles pour une sportive grimpent à 1093,65$.
Malgré ces tarifs qui demeurent élevés, qu’en est-il de la vitalité du marché du deux-roues?
Pour André Touchette, propriétaire de Jac Motosport, concessionnaire Kawasaki à Saint-Jérôme, le monde de la moto est relativement en bonne santé: «Le marché s’est beaucoup diversifié ces dernières années. Si on vend 10 motos sport par année, c’est le maximum. En revanche, la catégorie des moyennes cylindrées a fait un bond. Ce créneau qui comprend des 250, 400 et 650 cm3 attire de plus en plus de jeunes. Cette catégorie d’âge a d’ailleurs beaucoup augmenté ces dernières années.» La clientèle plus âgée, souvent plus en moyen, se tourne davantage vers des modèles de type custom ou touring, voire sport-touring. On en vend bon an, mal an, entre 15 et 20.»
Selon lui, l’aspect sécuritaire a beaucoup contribué à populariser les deux-roues. «L’ABS se retrouve de plus en plus sur les motos. On en compte sur le ¾ des modèles», conclut-il.