À propos du projet du Grand-Brûlé

Par Journal Accès

Lettre ouverte

Les citoyens de Sainte-Marguerite, l’Estérel, Piedmont et Sainte-Adèle sont en droit de savoir. Depuis trois ans, Hydro-Québec tente d’aboutir avec son projet de construction d’une nouvelle ligne de transport d’électricité dans notre coin de pays (projet du Grand-Brûlé dérivation Saint-Sauveur). La Municipalité de Saint-Adolphe-d’Howard a été le porte-étendard de la lutte contre le projet d’HQ, appuyée par le conseil des maires de la MRC des Pays-d’en-Haut.
Saint-Adolphe veut sauver une de ses plus grandes richesses comme bien d’autres auparavant et comme le feront bientôt nos voisins. HQ en a fait l’annonce dans le cadre de son projet du Grand-Bruûé dérivation Saint-Sauveur, une nouvelle ligne de 120 kV sera implantée afin d’alimenter un poste à construire à Chertsey.
Cette nouvelle emprise devra, immanquablement, emprunter le ou les territoires des municipalités de Sainte-Marguerite, l’Estérel, Piedmont et Sainte-Adèle. Où passera cette future ligne? À ce jour, HQ n’a pas rendu public le tracé.
En septembre dernier, dans un revirement inexpliqué, une majorité des maires du conseil de la MRC des Pays-d’en-Haut retiraient leur appui à Saint-Adolphe-d’Howard en autorisant la modification de son schéma d’aménagement permettant ainsi la réalisation du projet tel que présenté.
Avant que le processus de modification du schéma soit complété, les citoyens de Sainte-Marguerite, l’Estérel, Piedmont et Sainte-Adèle sont en droit de connaître l’emplacement du futur tracé et de connaître la portée et les conséquences de la modification du schéma.
Les paysages n’appartiennent à personne; ils sont là pour tous.
Pierre Dubé
Saint-Adolphe-d’Howard

1 commentaire

  1. Le projet du Grand-Brûlé, dans sa forme actuelle, ne respecte pas la Charte des paysages ni le schéma d’aménagement de la MRC des Pays-d’en-Haut. Il ne respecte pas non plus l’esprit du règlement de Saint-Adolphe sur la protection des sommets de montagne ni les principaux critères de localisation et d’intégration d’HQ pour ses projets de lignes à haute tension. Finalement, ce projet contrevient à plusieurs des principes fondamentaux du développement durable. Devant ce constat, le gros bon sens ne voudrait-il pas que le projet soit modifié au lieu d’exiger que la MRC modifie son schéma d’aménagement et ouvre ainsi son territoire à Hydro-Québec? Faudra-t-il bientôt modifier les principes du développement durable pour accommoder la société d’État ? À la Régie de l’énergie,les spécialistes de St-Adolphe et de la MRC, reconnus comme experts par la Régie, ont démontré qu’Hydro-Québec avait toute l’expertise et la technologie pour réaliser un projet aux impacts acceptables pour l’ensemble de la région. Mais encore faut-il que les élus l’exigent.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mots-clés