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La longue marche des péquistes

Par Journal Accès

Congrès régional du Parti québécois des Laurentides

Les délégués péquistes des Laurentides ont bravé le froid pour participer au congrès régional, le 23 janvier dernier à Saint-Eustache. Le but : adopter les propositions régionales pour le congrès du Parti québécois (PQ). 

 

«C’est assez rare dans l’histoire des congrès régionaux d’avoir un nombre aussi important de militants», de mentionner Benoit Charette, député de Deux-Montagnes. 

En début d’après-midi, Pauline Marois a fait une visite éclair aux délégués. Dans son discours, la chef du PQ a rappelé l’importance des débats au sein de la formation politique et le bilan du gouvernement libéral, en plus de lancer un appel à la mobilisation. «La prochaine plate-forme du parti ne sera pas produite uniquement par les députés. Nous serons à l’écoute de nos concitoyens», a-t-elle lancé en réplique au manque d’écoute du gouvernement Charest. 

Accusé d’être le parti d’une seule génération, Pauline Marois a interpellé ses détracteurs. «Nous avons, nous aussi, un projet de gouvernance. Nous sommes un parti avec des idées qui connaît les besoins présents des Québécois. Nous sommes en train de faire la preuve que nous sommes bien vivants, que nous sommes en train de nous renouveler. Nous sommes l’opposition la plus forte depuis des années», dit-elle. 

La chef péquiste s’est montrée favorable à prendre les mesures nécessaires pour redonner confiance à la population envers ses élus une fois au pouvoir. «Un gouvernement à une obligation d’intégrité. C’est plutôt l’inverse qui s’est passé avec le gouvernement libéral», accuse-t-elle. 

Le congrès du PQ se déroulera en avril et comprendra, entre autres, un vote de confiance envers Pauline Marois. «Après, ce sera l’occasion de remettre notre projet de pays en place. Il va falloir se remettre en marche», a-t-elle lancé aux militants. 

Concernant la souveraineté, la chef péquiste a été claire sur ses intentions : pas question de cloisonner le PQ dans une stratégie fermée. «On va arrêter de se mettre un calendrier contraignant pour la souveraineté. On va gérer en souverainiste et on va préparer le pays du Québec», a-t-elle conclu. L’ancienne voix de Radio-Canada, Raymond Archambault, a profité du congrès régional pour annoncer qu’il sera candidat au poste de président du parti contre Daniel Turp.

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