La qualité du français écrit recule aussi dans les Laurentides
Presque partout au Québec, le taux de réussite a chuté à l’épreuve uniforme de français écrit de 5e secondaire, révélait La Presse la semaine dernière. Les Laurentides ne font pas exception.
Au Centre de services scolaire de La Rivière-du-Nord (CSSRDN), le taux de réussite est passé de 85 % en 2019 à 76 % en 2022, pour une chute de 9 %. Notons que cet examen du Ministère n’a pas été donné en 2020 ni en 2021, en raison de la pandémie. Aussi, cet examen ne représentait que 20 % de la note finale des étudiants en 2022, plutôt que 50 % comme auparavant.
Au Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL), le taux de réussite est passé de 84,5 % en 2019 à 72,9 % en 2022, pour une diminution de 11,6 %
Impact au collégial
Au Cégep de Saint-Jérôme, le taux de réussite des cours est resté presque le même, avant et après la pandémie. Il était de 86 % à la session d’hiver 2018, et de 88 % à l’hiver 2022. Cependant, cela ne compte pas les cours « incomplets », souligne Simon Branchaud, directeur adjoint aux études au Cégep de Saint-Jérôme. Il s’agit de cours que l’étudiant n’a pas été en mesure de compléter, parfois pour des raisons de santé. Ces incomplets représentaient 3 % des inscriptions à l’hiver 2018, mais 11 % à l’hiver 2022.
« Parmi les étudiants qui se sont rendus au bout de la session, le taux de réussite est le même. Et on peut voir, avec la créativité des enseignants, que la qualité des cours est la même », se réjouit M. Branchaud. Il explique cette constance par « l’engouement de revenir à une certaine normalité ». « À l’automne, les étudiants étaient heureux de revenir, de retrouver une vie sociale et d’avoir des cours en présence. »
Au Collège Lionel-Groulx toutefois, le taux de réussite est passé de 88 % (hiver 2019) à 83 % (hiver 2022), si l’on ne compte pas les cours incomplets.
Par ailleurs, le taux de diplomation aux études secondaires au Québec, pour la cohorte 2014-2021, était de 78 % pour les garçons et de 87 % pour les filles, selon Radio-Canada. En Ontario, il était de 90 % pour les garçons et de 92 % pour les filles.