Le défi de l'urgence sociale

Par Éric-Olivier Dallard

En février dernier, environ cinquante personnes représentant une trentaine d’organisations œuvrant dans la MRC des Laurentides se sont réunies au Prema Shanti dans le cadre d’un forum ouvert ayant pour thème «Comment pouvons-nous relever ensemble le défi de l’urgence sociale».

Cet événement rassembleur avait pour objectif de trouver des solutions durables afin de répondre aux besoins des personnes en situation de rupture sociale ou d’itinérance. Dans notre région, le phénomène d’itinérance existe mais il est souvent moins visible et est différent que celui des grandes villes. Le type d’itinérance le plus répandu serait situationnel soit à la suite d’une perte d’emploi, d’une 

séparation ou d’un problème de violence 

familiale par exemple. «On fait référence à la situation des personnes qui, momentanément, sont sans logement et se retrouvent souvent avec un faible revenu et peuvent vivre certaines problématiques», explique Alain 

Paquette, directeur des communications et des relations avec la communauté au CSSS des Sommets. «Le défi, en pareilles circonstances, est d’offrir rapidement un coup de pouce à ces personnes afin qu’elles puissent se reloger, trouver un emploi et établir de nouveaux contacts sociaux et c’est ce à quoi les partenaires impliqués dans la démarche travaillent», ajoute M. Paquette.

Mobilisation

Depuis un an déjà, différents acteurs du milieu se sont mobilisés afin de regarder ensemble les actions à poser à l’égard de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes et des adultes de la MRC des Laurentides qui vivent des situations de rupture sociale ou d’itinérance. Les partenaires impliqués dans ce projet sont notamment: Carrefour jeunesse-emploi Laurentides, Centre jeunesse des Laurentides, CSSS des Sommets, Emploi Québec – CLE de Sainte-Agathe, Groupe JAD, l’Écluse des Laurentides, Maison l’Équilibre, Services Canada et le 159 rue Principale. La nécessité de créer des ponts entre les organismes afin de mieux se connaître et de simplifier les processus de référence est au cœur des préoccupations des partenaires. «Nous reconnaissons tous l’importance d’instaurer des nouvelles façons de faire afin de poser un même regard en même temps sur une situation et de mettre en commun nos expertises respectives», d’indiquer Marc-André Caron, directeur général du Carrefour jeunesse-emploi Laurentides.

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