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Magali Tisseyre convoite un titre mondial

Par Félix Côté

Depuis son début chez les professionnels en 2009, Magali Tisseyre cumule un total de 15 victoires sur le circuit IRONMAN 70.3, ainsi que deux troisièmes positions aux championnats du monde, en 2009 et 2010. Aujourd’hui âgé de 34 ans, l’athlète originaire de Saint-Sauveur rêve d’être couronnée championne du monde de cette discipline communément appelé le demi-IRONMAN. Dans cette entrevue, elle nous décrit quelques facettes de sa vie d’athlète à temps plein.

À quoi ressemble ton entraînement ces temps-ci?

Juste avant la saison de compétition, je m’entraîne environ 35 heures par semaine. L’été, pendant la saison de course, ça tourne davantage autour de 25 heures. Dans une journée, je pratique de deux à trois sports, ce qui représente 3 heures et demie d’entraînement lors des petites journées.
35 heures par semaine, ça fait beaucoup d’heures!
Toutes mes journées sont occupées par l’entraînement et la récupération. C’est vraiment un travail à temps plein! Je consacre beaucoup de temps à la récupération. Je fais des siestes et je vais me faire masser, ça fait partie du métier.

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Qu’est-ce qui t’a poussée à devenir professionnelle?

J’ai toujours voulu être une athlète dans la vie, c’était mon rêve. Je me suis trouvé un talent pour le triathlon, et comme j’étais aux études et que j’avais le temps de m’entraîner, j’ai décidé de pousser ma passion.
Pourquoi avoir choisi le triathlon longue distance?
C’est drôle à dire, mais je ne savais pas très bien nager au début. Les bons triathlètes se démarquent à la nage et à la course. Moi, c’était le vélo ma force. Je sortais souvent dernière de l’eau, pour ensuite rattraper un maximum de concurrents sur le vélo, puis à courir sur des jambes fatiguées. En longue distance, le vélo occupe une plus grande importance. Depuis, je me suis beaucoup améliorée à la nage, et je dois continuer, puisque ça prend de plus en plus d’importance dans le longue distance.

Cette année, as-tu un objectif en particulier?

J’aimerais gagner les championnats du monde en Australie. Après mon début de carrière en 2009 qui avait décollé tout de suite, j’ai eu plusieurs difficultés. J’ai été surentraînée et blessée à plusieurs reprises, et c’était plus difficile de gagner des courses. Mais là, avec l’aide de mon entraîneur, j’ai atteint un niveau plus compétitif que celui que j’avais en 2009, alors je suis très enthousiaste.

Comment vois-tu la suite de ta carrière?

Même si je trouve ça long le full IRONMAN, je suis curieuse de voir ce que c’est. Peut-être que je participerai à celui de Mont-Tremblant l’année prochaine. Sinon, il me reste encore quatre ou cinq bonnes années compétitives, après j’aurai peut-être envie de faire autre chose. À partir de 40 ans, ça devient plus difficile de gagner les championnats du monde. Aussi, je suis très contente de dire que je reviens m’installer à Mont-Tremblant! Avec la nouvelle piscine et l’engouement grandissant pour le triathlon, c’est vraiment devenu un bel environnement pour les athlètes.

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