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Neptune Natation aux sélections olympiques

Par Mathieu Laberge

Saint-Jérôme

Le club Neptune Natation aura dix de ses représentants aux prochaines sélections olympiques et paralympiques qui seront disputées à Toronto du 5 au 10 avril. Ce grand rendez-vous de la natation canadienne déterminera qui représentera le Canada à Rio l’été prochain.

Alicia Arcand, Mary-Sophie Harvey, Vincent Laperle, Carol-Ann Savoie, Stéphanie Ducas, Liam Desjarlais, Philippe Vachon, Nunu Singh, Daphné Danyluk et Sarah Girard seront les représentants du club dans la Ville Reine.
Plusieurs d’entre eux ont fait leurs débuts au club basé à Saint-Jérôme, tandis que d’autres s’y sont affiliés par la nouvelle antenne du club qui se trouve à la piscine du Parc olympique de Montréal où des bassins de 50 mètres sont à la disposition des athlètes.
« On s’en vient pas pire, explique avec un brin de fierté l’entraîneur-chef, Alexandre Gendron, depuis la Floride où il supervise un stage préparatoire d’entraînement.
À l’exception de deux athlètes, je crois que tous les autres seront encore là pour tenter de se qualifier aux Jeux de 2020. »

Là où ça compte

Les sélections olympiques sont un rendez-vous unique où la pression et l’intensité sont décuplées en comparaison avec un championnat national.
« C’est une fois aux quatre ans, alors la pression est vraiment là. Si tu gagnes ce soir-là, habituellement, tu vas aux Jeux olympiques et c’est ça la différence.
Certains préparent cet événement pendant quatre ans », analyse M. Gendron.
En sachant que les attentes doivent tout de même être réalistes, l’entraîneur exprime déjà sa fierté de voir autant d’athlètes de son club présents à cette compétition.
« Les essais olympiques, c’est comme le Graal de la natation canadienne. C’est là que ça se passe et juste d’être là, c’est vraiment bon. Certains sont capables de faire des finales. Nous sommes encore jeunes et il y a une tradition d’excellence qui est en train de se former et nous savons que c’est accessible. Et s’ils ne réussissent pas à se qualifier, ils pourront toujours retirer quelque chose du sport pour leurs études ou leur vie de tous les jours. » Alexandre Gendron mentionne que c’est surtout dans quatre ans qu’un ou deux athlètes de Neptune Natation pourraient se qualifier pour les Jeux qui auront lieu à Tokyo. « Si on en a un qui perce, ce sera déjà beaucoup. Et un jour, je ne sais pas quand, ça va arriver. Vous pouvez me citer là-dessus! »

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