(Photo : Courtoisie GPA Films)

La petite fille qui aimait trop les allumettes

Par Valérie Maynard

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Les acteurs Marine Johnson et Antoine L’Écuyer. (Photo : Courtoisie GPA Films)
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Marcel Giroux, producteur indépendant. (Photo : Courtoisie GPA Films)

« Un tournage complètement inédit ! »

Marcel Giroux, producteur

Le producteur Marcel Giroux (GPA Films) a mis plusieurs années avant de trouver le site parfait pour le tournage du long métrage La petite fille qui aimait trop les allumettes. « On cherchait un domaine abandonné », explique-t-il. Mis à contribution, le Bureau du cinéma des Laurentides a finalement déniché l’endroit parfait. À Saint-Faustin-Lac-Carré. À proximité du lac Rougeaud.

« C’est un lieu étonnant, inédit. Un manoir perdu au milieu de nulle part, sur un terrain de golf qui n’est plus en activité depuis quelques années, juste en face du Royal Laurentien. On a tous eu le coup de foudre pour cet endroit. C’est absolument là qu’on voulait faire notre film. C’est un tournage complètement inédit, avec un angle complètement différent », résume le producteur.
Le processus a été long et les négociations avec les propriétaires ont été ardues par moment. « Ils se sont montrés hésitants. Grâce à plusieurs intervenants, dont le Bureau du cinéma des
Laurentides, on a finalement réussi à les convaincre », souligne M. Giroux.
Dès lors, plusieurs résidents de la région ont aussi été mis à contribution pour l’aménagement paysager, des travaux de menuiserie et d’électricité. L’équipe de tournage loge présentement à proximité du site. « On a tous loué des chalets, des maisons ou des auberges, dans un rayon de quelques kilomètres », indique M. Giroux.

Un film de Simon Lavoie

Librement inspiré du célèbre roman de Gaétan Soucy, qui s’est écoulé à près de 100 000 copies, le film sera tourné en 30 jours, dont 27 sont prévus dans les Laurentides, essentiellement à Saint-Faustin-Lac-Carré. « On tourne aussi deux jours à Rawdon, dans Lanaudière, et on a fait quelques plans à Harrington », indique M. Giroux. Quelques jours de tournage ont aussi eu lieu à Montréal. La fin du tournage est prévue le 4 septembre.
Écrit et réalisé par Simon Lavoie, le film met en vedette la jeune comédienne Marine Johnson, Antoine L’Écuyer, Alex Godbout, Laurie Babin-Fortin et Jean-François Casabonne. Il raconte les tribulations de deux adolescents élevés seuls par leur père dans un manoir décrépi à la campagne.
Bientôt livrés à eux-mêmes, l’un d’eux tentera de perpétuer les règles absurdes édictées par cet homme mystérieux, tandis que l’autre sera épris de connaissance et de vérité; il découvrira bientôt son identité réelle et le récit de sa propre genèse.
Avec La petite fille qui aimait trop les allumettes, Simon Lavoie, à qui l’on doit, entre autres, Laurentie et Le Torrent, promet une relecture personnelle de l’œuvre de Gaétan Soucy, avec une signature visuelle forte et des personnages intenses et attachants.
La sortie du film est prévue à l’automne 2017.

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