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Premier cimetière à faible impact écologique au Québec

Par Valérie Maynard

Visite libre et plantation d’arbres

Ce week-end, soit les 16 et 17 mai, le cimetière Les Sentiers Commémoratifs de la Rivière, situé à Prévost, en bordure de la rivière et à proximité de la piste cyclable, invite la population à une visite libre. L’occasion sera aussi belle de procéder à la plantation des quelque 300 arbres offerts par la Chambre de commerce à ses commerçants dans le cadre du Jour de la Terre. Ou de repartir avec un arbre, c’est selon. «Une horticultrice sera sur place pour conseiller les gens», souligne Marie-Michèle Imbleau, responsable des communications de l’entreprise.

Mais ce qui retient l’attention, c’est le cimetière en soi, le premier cimetière naturel – et seul à ce jour – au Québec. «C’est un cimetière à faible impact écologique, réservé uniquement aux urnes cinéraires. Il a été aménagé dans un lieu végétal qui n’a pas été touché, c’est un sentier à l’état sauvage», précise Mme Imbleau. Seules quelques plaques commémoratives déposées ici et là témoignent de la vocation de l’endroit, un endroit orienté vers la conservation de l’environnement, mais aussi sur la protection du territoire destiné au patrimoine local.

Ouvert sur la vie et empreint de luminosité

Long de deux kilomètres, avec diverses boucles et sections (près de la rivière, au pied de la forêt, à proximité de l’Inukshuk), le sentier se veut «un lieu ouvert sur la vie, empreint de luminosité», insiste Mme Imbleau.

L’entreprise a été fondée il y a cinq ans par Guy d’Anjou et John Tittel. Par leur invitation à visiter le cimetière et planter des arbres, les fondateurs souhaitent démystifier cette industrie en montrant la luminosité du lieu, tout en posant un geste concret pour l’environnement.

Outre son sentier, le cimetière compte deux columbariums, intérieur et extérieur, et une salle de réception et de recueillement.

Ce cimetière à faible impact écologique est réservé exclusivement aux urnes cinéraires et propose tous les services d’un cimetière traditionnel.

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1 Comment

  1. France Boutet

    Bonjour! J’aimerais savoir si vous êtes aussi eco-urne, pour permettre à la mort de revivre en contribuant à la flore? … car j’aimerais que cette option soit offerte ici dans les Laurentides et non pas à Granby .

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