Des résidents de Saint-Sauveur exaspérés

Par Journal Accès

Route 364

Françoise Le Guen – Des résidents de Saint-Sauveur sont exaspérés du laxisme du ministère des Transports dans le dossier de la route 364 à Saint-Sauveur, sous sa responsabilité. Le problème concerne la circulation intense dans le village de Saint-Sauveur, à 70 k/h, entre le dernier feu de circulation jusqu’au domaine Alary.

La situation persiste depuis six ans et n’est toujours pas réglée. Les citoyens sur le bord de la route sont aussi au « bord de la crise de nerf ». « Nous n’avons plus une seule seconde de répit depuis des années. Il est impossible d’ouvrir une fenêtre ou de manger à l’extérieur tellement le bruit est infernal », nous confie la porte-parole, qui souhaite garder l’anonymat.
« On a compté 2 460 véhicules un samedi soir entre 20 h 15 et 21 h 15, hors période touristique, ajoute-t-elle. Sans parler des 75 véhicules à 10 roues un avant-midi. Qui pourrait supporter un tel vacarme? »

Multiples répercussions

Cette dernière évoque les pertes financières pour les propriétaires, évaluées à au moins 60 000 $ par maison. « Les maisons ne se vendent pas, sans parler des pertes de revenus de location. » De plus, les 52 policiers de la SQ, les 50 véhicules des travaux publics et les pompiers empruntent cette route. En outre, le développement commercial et résidentiel est en pleine expansion avec Morin-Heights, Wentworth-Nord et Saint-Adolphe-d’Howard. « Il y plus de circulation sur la 364 que sur la 117 selon la dernière étude effectuée dans la région, et cette route passe en pleine ville », déplore-t-elle.
Le MTQ des Laurentides, interpellé à plusieurs reprises, ne répondrait pas aux demandes répétées des élus pour régler la situation.
« Nous ne comprenons pas ce refus. Un mur coupe-son a été demandé sur une distance de 1 km pour permettre aux résidents de bénéficier d’une certaine quiétude et d’un sommeil de plus de 4 h par nuit. Les gens sont fatigués. Nous demandons une étude de circulation, de décibels et l’installation d’un mur antibruit. C’est devenu invivable. »
La citoyenne rappelle que « dans le rapport initial, il est clairement indiqué que les 65 dB sont atteints du côté nord et il y a de 61 et 63 dB du côté sud en raison de la dénivellation de la route. »

Le maire attend des réponses

Le maire de Saint-Sauveur, Jacques Gariépy, a fait des représentations à maintes reprises auprès des gens du ministère des Transports depuis le début de son premier mandat. « Je les ai rencontrés, on s’est écrit et nous avons envoyé une pétition il y a un mois et demi. Ils nous ont alors garanti qu’ils rouvriraient le dossier, qu’ils l’étudieraient à nouveau pour voir si un feu de circulation ou un carrefour giratoire pouvait s’appliquer pour ralentir la circulation.
Dernièrement, le Ministère ne voyait pas la pertinence de mettre un feu de circulation. Peut-être qu’il va changer d’avis; il y a de plus en plus de circulation. »
Au moment de mettre sous presse, le journal n’avait pas obtenu de réponses du MTQ.

4 commentaires

  1. La personne qui a gardé l’anonymat pour cet article n’a pas le droit de parler au nom de tous! Nous sommes aussi residents de la 364 (Jean-Adam) et nous adorons y vivre! Oui, il y a du traffic mais un traffic fluide. Préférons de loin ce traffic, au lieu de voisins tapocheurs. Depuis longues années nous y vivons et très rarement avons de la difficulté avec la route. Soit pour le bruit, le traffic ou tout simplement rentrer ou sortir de chez nous. Exagération par dessus exaggeration. Si cette personne n’en peut plus, qu’elle déménage,mais qu’elle ne parle pas au nom de tous. On ne veut pas que le gouvernement vienne troubler notre paix avec un muret ou autre. Une belle construction ‘bruiante’ pour les 5 prochaines années!…WOW on va prendre le traffic avec plaisir!!!!!

  2. Le problème en est un d’urbanisme. Pourquoi avoir toléré la construction résidentielle aux abords d’une route provinciale?
    Les gens se sont établis sur des terrains qui auraient mieux servi certains commerces. La vocation de la route n’ayant pas changé, la balle est dans le camp des fautifs: ville et propriétaires. Dorval ne déplacera pas son aéroport parce que certains ont acheté à bon prix une maison à proximité et se plaignent par la suite du bruit. Même chose pour les carrières, voies ferrées, autoroutes, etc.

  3. N’oublions pas que des murets de bétons sont aussi les canevas des petits jeunes pour les grafitis!
    Nous vivons dans les laurentides pour la natures et le paysages, pas pour un muret de béton comme Montréal.
    Une opposition et protestation suivra contre cette idée non-réfléchie!

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