Saint-Sauveur : le programme d’Équipe Vision Saint-Sauveur
Par Luc Robert
Robert Gravel et son équipe entièrement renouvelée entendent en mettre plein la vue aux citoyennes et citoyens, en vue de l’élection municipale du 2 novembre prochain à Saint-Sauveur.
Celui qui est tombé dans la marmite de la politique à un jeune âge désire suivre la tradition familiale.
« On dispose de sept nouvelles personnes dans notre équipe, un regroupement indépendant dans lequel il n’y a aucune ligne de parti lorsqu’il s’agit de prendre des décisions. Nos candidates et candidats possèdent des compétences diverses : Dominique Boyer connaît bien la mairie grâce à son père connu dans ce milieu; Éliane Gagnon se distingue dans le secteur social, culturel et dans le monde de l’entrepreneuriat; Gérald Plante est notre spécialiste en service d’incendie; Brigitte Poitras a des compétences en aménagement intérieur et en design; Catherine Sévigny est une spécialiste en développement économique ayant déjà oeuvré à Montréal; et enfin, le comptable Pierre Vézina a adopté les meilleures pratiques en gestion et finance pour les générations actuelles et futures. On présente une équipe vraiment solide qui se distinguera à la mairie », déclare M. Gravel.
En plus de son ancrage dans le monde politique, l’entrepreneur en excavation possède l’avantage d’avoir l’expérience du terrain.
« C’est la deuxième fois que je me lance dans la course à la mairie, en plus d’avoir déjà tenté ma chance comme conseiller. Lors de notre porte à porte, beaucoup de gens nous ont offert leur appui et nous ont reçu avec amabilité. Même chose auprès des grandes familles locales. On n’a pas effectué de sondage, mais le pointage nous semble très favorable. Il reste à voir comment ça va se traduire dans les urnes.»
Robert Gravel estime que peu de choses ont changé à l’hôtel de ville en quatre ans.
« Le conseil semble avoir stagné depuis 2021. Les conflits n’ont rien amélioré. Je suis un gars de médiation et j’aime trouver les compromis nécessaires pour vivre et évoluer ensemble. Comment se fait-il que plusieurs dossiers piétinent encore ? Le dossier du Cap-Molson et le cas de Mme Caroline Vinet ne sont pas réglés. La construction de la salle de spectacle n’avance pas non plus. Et croyez moi, c’est au centre-ville qu’on veut la voir être érigée. Pas dans un stationnement aux Factoreries », a-t-il plaidé.
Équipe Vision Saint-Sauveur veut redynamiser la ville
« Nous vivons dans une ville touristique. Il faut que l’économie retrouve son essor. C’est anormal que plusieurs de nos locaux de renom, comme le Gibbys, soient encore vides. On constate une certaine reprise avec le restaurant Gios. Des idées et de l’action, nous, on en a à revendre ! Par exemple, il y a moyen de prolonger les trottoirs de la rue Principale jusqu’au Mont-Habitant et d’élargir la piste cyclable. Je n’ai jamais eu de difficulté à jaser avec les gens et à accepter leurs idées. On travaillera à la mairie pour eux. »
Tout en soulignant l’apport de Jacques Gariépy à Saint-Sauveur, Robert Gravel souligne s’inscrire dans un cadre différent.
« Je respecte sa longue implication, bien que nos idées soient souvent très différentes, dit-il. Concernant le dossier de la patinoire, nous aurions réglé le problème de toiture en deux mois. L’affichage des stationnements sera amélioré sous notre férule. Je n’ai jamais eu de problème à me trouver une place de stationnement ici, il y a place à l’amélioration. On a aussi été sensibilisés par le souhait de certaines personnes de réduire la vitesse au centre-ville. Il y a moyen d’installer des bollards et autres délinéateurs routiers. On ne peut pas réduire la vitesse à 20 km/h, mais il existe des solutions pour rendre la conduite et la marche plus sécuritaires. »
M. Gravel croit qu’un renouveau passe par son groupe au conseil municipal de Saint-Sauveur.
« Il risque d’y avoir neuf nouveaux maires sur 10 municipalités dans la MRC des Pays-d’en-Haut. Quelles seront les alliances et les répercussions que cela aura sur les Sauveroises et les Sauverois ? Je réitère ma volonté de faire de la médiation. Je me sentirai très à l’aise quand les citoyennes et les citoyens me confieront l’hôtel de ville, le dimanche 2 novembre. Je vis ici depuis toujours et les enjeux me touchent de près », a-t-il terminé avec assurance.
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Bravo, le fait de favoriser l’acte de la parole est primordial et s’avère un bon levier afin de soulever plusieurs opinions et d’amorcer réflexions et débats avant de décider d’une orientation.