(Photo : Émilie Nadeau)
Le ministre de la Santé et de Services sociaux, Christian Dubé.
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Stratégie régionale de réseaux d’alerte : Les Laurentides sont au vert pour le moment

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a dévoilé mardi le système d’alerte régional et d’intervention à quatre paliers de couleur vert, jaune, orange et rouge dans le but d’avoir une meilleure prévisibilité et d’aider la population à se responsabiliser.

« Personne ne veut retourner à un reconfinement comme celui du printemps », a déclaré le ministre de la Santé.
« Le virus ne se voit pas partout de la même façon et les consignes ne sont pas suivies partout de la même façon. »

Au cours des prochains mois, nous pourrons donc suivre les progressions ou régressions des 18 régions correspondant d’assez près aux régions administratives du Québec. Des sous-régions pourraient aussi être créées sur des territoires assez vastes comme ceux des Hautes-Laurentides et des Basses-Laurentides.

Les niveaux d’alerte seront mis à jour chaque semaine par les autorités régionales de Santé publique en collaboration avec les élus municipaux.

Quatre régions du Québec sont actuellement dans le jaune : Capitale-Nationale, l’Estrie, l’Outaouais et Laval.

Durant le point de presse, un graphique indiquait, par ailleurs, que la région des Laurentides était passée du jaune au vert entre la semaine du 10 et du 17 août. Les critères qui déterminent le choix de la couleur sont basés sur : la situation épidémiologique, le niveau de contrôle de la transmission et la capacité du système de soins.

Selon les explications du Dr Arruda, le jaune sera un mode de préalerte avec une possibilité plus accrue de retourner en arrière et de s’en sortir que si la région entrait dans le palier orange (modéré) ou rouge (maximale).

Concrètement, le ministre Dubé a précisé que la différence entre le vert et le jaune se constaterait visiblement sur le terrain par le rehaussement de la vigilance à quatre niveaux :

1- Plus de communication et d’actions de  la santé publique avec plus d’inspections sur le terrain.

2- Plus de groupes spécifiques qui seront invités à se faire tester, comme ce fut le cas avec les clients du bar de karaoké dans la région de Québec.

3- Des contraventions supplémentaires selon les lignes directrices qui seront divulguées dans les prochains jours par la ministre de la Sécurité publique.

4- Demander la contribution des commerçants.

« La contagion est communautaire. Cette contamination a un impact sur nos milieux de vie, nos milieux de soins et nos écoles. C’est la responsabilité, ici, qui est importante. En restant dans le vert, on protège ces milieux et on s’assure de poursuivre nos activités avec une certaine normalité (…) Il ne faut pas s’en laver les mains. Il faut se laver les mains. Chacun peut faire la différence », a conclu le ministre Dubé.

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