Transfert d’école des enfants de Piedmont

Par Thomas Gallenne

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Clément Cardin, maire de Piedmont, Jacques Duscheneau, citoyen de Piedmont, Claudine Ouellette, mère et citoyenne de Piedmont, et Jean-François Roberge, député de la CAQ. En arrière, nous reconnaissons les maires de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, Gilles Boucher, et de Sainte-Anne-des-Lacs, Monique Monette Laroche. Absent lors de la photo, le maire de Saint-Sauveur, Jacques Gariépy. Photo : Courtoisie

La CAQ s’invite dans le dossier

Dans l’heure qui a suivi la rentrée scolaire, mercredi dernier, la CAQ a tenu un point de presse conjointement avec l’Association des parents et citoyens de Piedmont. Quatre maires de la MRC des Pays-d’en-Haut étaient aussi présents. La raison? Le transfert décrié des enfants de Piedmont vers l’école de Sainte-Adèle.

Représentant la CAQ, le député et porte-parole en matière d’éducation, Jean-François Roberge, a profité de la tribune pour dénoncer le silence et le laxisme du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx, qu’il « somme de trouver au plus vite une solution alternative acceptable ».
« Il est minuit moins une, mais ça fait des mois déjà que les parents touchés par ce transfert d’école interpellent le ministre Proulx, qui a choisi de faire la sourde oreille. La proposition de la commission scolaire représente pour la majorité des enfants plus d’une heure de transport par jour. Surtout, elle représente un déracinement pour ces enfants de niveau primaire. Contrairement à Sébastien Proulx, qui ne veut pas toucher au dossier, j’estime qu’il est essentiel de favoriser le sentiment d’appartenance et de proximité pour des enfants de niveau primaire, en plus de limiter le plus possible leurs déplacements », a-t-il déclaré.

Stratégie globale

Porte-parole de l’Association des citoyens et parents de Piedmont, Simon Lachance a tenu à souligner que la CAQ, parmi tous, est le seul parti politique ayant pris leur défense dans ce dossier. « On a envoyé le mémoire et la pétition au député Claude Cousineau, mais il n’a pas voulu se mouiller. Le ministre Proulx ne veut pas se mêler du dossier. Alors, si la CAQ peut nous aider, pourquoi pas? », a-t-il soulevé. Cette association avec la CAQ s’inscrit dans une stratégie globale qui vise à élever le débat au niveau national. « Aujourd’hui, ce sont les enfants de Piedmont qui sont touchés. Mais ça peut arriver n’importe où », pointe-t-il. M. Lachance ajoute que, de concert avec la CAQ, des pressions seront faites auprès du ministre Proulx afin que, parmi les amendements apportés cet automne à la Loi sur l’instruction publique, s’en trouve un pour favoriser le rapprochement des commissions scolaires avec leur communauté.
Rappelons qu’au total, une vingtaine d’enfants de Piedmont ont été touchés par ce transfert de Saint-Sauveur à Sainte-Adèle. Environ la moitié d’entre eux ont obtenu une dérogation et ont donc pu demeurer à l’école de Saint-Sauveur. Les autres ont pris le chemin de l’école Saint-Joseph, à Sainte-Adèle.
Par voie de communiqué, la Commission scolaire des Laurentides (CSL) s’est dite désolée « de voir encore des faits erronés être véhiculés dans les médias de la région, malgré plusieurs lettres et communiqués émis de façon transparente au cours des derniers mois ».
Enfin, la CSL réaffirme « que ses actions ne font nullement état d’une stratégie de division. Elle considère comme malheureux ces procès d’intention. »

1 commentaire

  1. La Commission scolaire des Laurentides est une farce monumentale quant au processus démocratique (on fait fi de l’expression des contribuables et le leurs élus légitimes), une « joke » en ce qui concerne la transparence (on fout au corridor la « foule-plèbe » quand les discussions deviennent un peu sportives), on permet au DG de définir à sa guise les termes des procès-verbaux. Des commissaires parfaitement inutiles, pour la plupart, laissent la présidence s’accoquiner du verbillage autocratique et péremptoire de la direction générale.
    Croyez-moi, je suis gentil!
    Du même souffle, je plaide coupable de n’avoir point surveillé ce zoo plus tôt. Pour toutes les occasions offertes, c’était la deuxième fois que je votais au scolaire et la première fois que je lisais avec attention la fiche des candidats. De TOUS les candidats. Par ma faute, j’ai été trahi par celui pour qui j’ai votė.
    Comme on dit en anglais : « Screw me once, shame on you! Screw me twice, shame on me! »
    Je me souviendrai!
    PIEDMONT SANS SES ENFANTS, C’EST NON!
    Un papi pas très content. Denis Bergeron, Piedmont.

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