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Val-David : Ça grouille chez Croque Paysage

Par Thomas Gallenne

Suite à plusieurs mois de planification, on s’active dans les nouveaux locaux de Croque Paysage sur la route 117 à Val-David. Après avoir décroché des subventions agricole et gouvernementale, et s’être entourée de conseillers diversifiés, Claudine Gascon, PDG de Croque Paysage, rencontre ses nouveaux clients pour entamer la conception des projets d’aménagement comestible 2016, et s’affaire à appliquer son plan d’action, étape par étape, afin d’ouvrir en mai prochain la première jardinerie spécialisée en aménagement comestible au Québec.

En effet, l’entrepreneure, qui a su attirer l’attention à l’émission Dans l’œil du dragon au début de l’été, dit mettre toutes les chances de son côté pour réussir ce grand pas. L’entreprise, qui créera trois nouveaux postes à temps plein, ainsi que différentes autres opportunités d’affaires et d’emploi, bénéficie de service-conseil d’experts diversifiés pour un montant total de 10 000 $ subventionné à 25 % par le CLD des Laurentides et à 50 % par Emploi-Québec – deux organisations qui appuient l’entreprise depuis ses débuts. Aussi, une subvention de 20 000 $ de la Financière agricole permet d’adapter l’espace de production aux activités de l’entreprise. En effet, isolation, excavation et remblai dans les serres, système de chauffage radiant à l’eau chaude, et récupération des eaux de pluie pour l’irrigation des plantes, sont en cours de réalisation. L’entreprise investit également dans l’aménagement de ses espaces de travail et d’entreposage, et déménagera son matériel de production, ses plantes, ses outils et ses bureaux au cours du mois prochain.

Actuellement, l’entrepreneure rencontre de nouveaux clients afin de développer les projets comestibles de la saison prochaine. « Comme j’ai beaucoup à gérer durant l’été, l’hiver représente pour moi un espace de création idéal pour la conception et la planification des projets à venir », explique celle qui est designer, horticultrice et paysagiste de formation. Mme Gascon ajoute qu’ainsi, elle peut bien coordonner l’échéancier estival, embaucher en conséquence, et produire les plantes selon des besoins tangibles. Les échantillons de sol à des fins d’analyses, ainsi que les relevés de terrain, doivent être faits avant la tombée de la neige.

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