Violence conjugale : Les organismes appellent à l’action
Par Rédaction
Alarmées par l’actuelle hausse des féminicides au Québec, les organisations membres de la Table de concertation sur la violence conjugale et familiale de la MRC de La Rivière-du-Nord et du Nord de Mirabel sont mobilisées pour soutenir la population.
Différents organismes sont en place pour offrir de l’écoute, du soutien et des références, autant aux personnes victimes de violence conjugale qu’aux personnes exerçant des comportements violents. L’ensemble des services offerts sont gratuits et confidentiels. Chaque demande d’aide est traitée sans jugement et dans le respect du rythme de la personne.
La violence conjugale se définit par une série d’actes répétitifs visant à affirmer un pouvoir de domination sur l’autre personne. Elle se produit dans le contexte d’une relation maritale ou amoureuse, et peut se manifester à tous les âges de la vie. Les comportements violents se présentent sous différentes formes, soit la violence verbale, physique, psychologique, sexuelle ou économique. Il arrive que la violence conjugale perdure après la séparation. Dans ce contexte, il s’agit de violence post-séparation.
Que vous soyez un témoin, un proche, une personne victime de violence conjugale ou une personne qui se questionne sur ses agissements et s’inquiète de ses comportements, il faut réagir dès maintenant. Que ce soit pour valider vos perceptions, obtenir de l’information sur vos droits, demander du soutien ou de l’hébergement pour sortir d’une situation de violence conjugale, il est important de demander de l’aide afin de parler à un(e) intervenant(e) en toute confidentialité et obtenir le soutien nécessaire.
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Des comportements répétitifs et variés parmi les suivants peuvent être considérés comme de la violence conjugale :
- Dévaloriser, insulter, humilier
- Frapper, bousculer
- Faire du chantage, menacer
- Empêcher de dormir
- Isoler
- Hurler, crier près du visage
- Maintenir de longs silences et ignorer la personne victime
- Donner des coups sur le mur, frapper des objets ou les animaux
- Mordre, brûler
- Dénigrer sexuellement, imposer un acte ou des pratiques sexuelles non consentis
- Harceler, intimider
- Contrôler l’argent
- Mettre en péril le budget familial en dépensant de manière excessive
- Mentir, manipuler
- Piquer des crises de colère en public ou dans l’intimité
- Menacer d’enlever les enfants ou de dénoncer à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ)
- Menacer de se suicider, de tuer la victime et les enfants
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Où trouver de l’aide
Pour le soutien et l’accompagnement des personnes victimes dans leurs démarches auprès des ressources pouvant les aider et dans l’appareil judiciaire (qu’il y ait eu plaintes ou non aux policiers) :
Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) des Laurentides
450 569-0332 | Tél. : 1 800 492-2822 | Site : cavac.qc.ca
Rebâtir
Tél. : 1-833-REBÂTIR | Site : rebatir.ca
Pour de l’aide et de l’hébergement aux femmes victimes de violence conjugale et à leur(s) enfant(s) :
SOS Violence conjugale (24/7)
Tél.: 1 800 363-9010 | Texto : 438 601-1211
Maison d’Ariane (24/7)
Saint-Jérôme | Tél. : 450 432-9355
Pour les hommes et les adolescent(e)s qui ont des comportements violents :
Association à cœur d’homme
Tél. : 1 877 660-7799
Accroc
Tél. : 450 569-9966 | Site : accroc.qc.ca
Pour les jeunes qui vivent des relations amoureuses malsaines :
Tel-jeunes
Tél. : 1 800 263-2266 | Texto : 514 600-1002