Incroyables comestibles en mode séduction
Par Rédaction
Alors qu’elle participait à une conférence sur l’état du monde au début de 2017 à la librairie Quintessence, à Saint-Sauveur, Johanna Riboulet a eu un coup de coeur pour le mouvement mondial Incroyables comestibles et, en collaboration avec la librairie, elle a lancé le projet de jardins comestibles sur la rue Principale. En cette deuxième année d’agriculture urbaine à partager, elle fait le point sur le travail accompli et les projets à venir !
Ayant un parcours scolaire en géographie et en environnement et un vif intérêt pour l’horticulture, la jeune femme originaire de France a été emballée par cette façon de revitaliser les villes et de contribuer au mouvement écologique par une démarche participative citoyenne.
Des potagers libre-service
Le concept du projet est simple : aménager des jardins accessibles à tous dans des espaces publics, afin de favoriser l’esprit de partage. Comment? En misant sur l’engagement et l’action communautaire.
« On a commencé le mouvement en 2017 grâce à des séances de porte à porte auprès des commerçants de la rue Principale à Saint-Sauveur pour leur expliquer le projet et leur proposer d’y participer, explique Johanna. Une dizaine ont répondu positivement à l’appel et, cette année, on est passé à une quinzaine. Quelques bénévoles se sont chargés de la corvée de plantation. L’an prochain, on espère sensibiliser encore plus de commerçants pour embellir le paysage et créer des projets avec des écoles primaires. »
Elle précise que tous les plans proviennent de Croque Paysage à Val-David, entreprise reconnue dans la région pour ses aménagements comestibles et bios.
Johanna, qui fait partie du comité consultatif en environnement à Piedmont, se dit encouragée par l’ouverture de la mairesse et la prise en charge de la Municipalité d’un projet d’aménagement comestible. « C’est une belle façon de se réapproprier l’espace autour de nous et de l’utiliser à son plein potentiel », conclut-elle.
En savoir plus
Les Incroyables comestibles est un mouvement né en Angleterre en 2008, en réponse à la crise économique. Le but de cette initiative était de rapprocher les gens et de faire une agriculture de proximité, tout en favorisant l’économie locale. Ces potagers publics et gratuits ont fait leur entrée en Québec, plus précisément à Victoriaville, en 2014 et prennent tranquillement d’assaut plusieurs municipalités de la province.
1 commentaire
Initiative ô combien louable, mais (serait-ce un lapsus révélateur d’une conception techno-urbaine ?) il y ce passage incompréhensible dans la présentation : « uelques bénévoles se sont chargés de la corvée de plantation » : si biner, semer, planter n’est pas un plaisir inhérent au projet autant retourner aux corvées de plans sur … ordi 😉