Le jus de noni
Par Journal Accès
Dominique Cloutier ND. A – Pour continuer notre série sur les superaliments, je vais vous parler aujourd’hui du jus de noni, ou plutôt du noni, qui est un fruit duquel on extrait le jus.
Pour vous dire toute la vérité, il n’y a qu’une douzaine d’années que j’ai entendu parler de ce fruit. C’est une amie, qui faisait de la vente en réseau, qui m’en a parlé et bien sûr, curieuse, j’ai commencé à me renseigner et à lire au sujet de ce fruit, qui se consomme surtout en jus, bavardé un peu avec les gens qui l’avaient essayé et pour quoi et avec quels résultats?
Rapidement, j’ai été intriguée en entendant les témoignages des gens, et j’ai décidé de commencer à le conseiller. J’avoue que j’ai été agréablement surprise par les résultats obtenus ayant reçu de nombreux témoignages positifs. Je dois dire que, personnellement, j’ai ressenti un bon regain d’énergie après en avoir pris pendant trois semaines.
Alors voilà, le noni est un fruit ovoïde de la grosseur d’une pomme de terre et qui dégage une très forte odeur de fromage, plutôt nauséabonde. Il a une écorce vert lime et sa chair est blanchâtre. Le noni est l’un des remèdes les plus utilisés dans la médecine traditionnelle polynésienne. Ses racines, ses feuilles et son écorce seraient utilisées depuis plus de 2000 ans afin de stimuler le système immunitaire et ainsi combattre les infections causées par des bactéries, virus, parasites ou champignons, mais aussi pour prévenir la formation et la prolifération de tumeurs cancéreuses.
La commercialisation du noni a débuté dans les années 1990. Bien que ce soient les racines, les feuilles et l’écorce du fruit qui sont traditionnellement utilisées, c’est surtout sous forme de jus qu’il est maintenant vendu.
On attribue au jus de noni des propriétés curatives pour un nombre impressionnant de maladies : cancer, arthrite, diabète, hypertension, douleurs musculaires et menstruelles, maux de tête et maladies cardiovasculaires.
L’intérêt du jus de noni réside dans sa forte concentration en proxéronine et en proxéronase qui sont deux enzymes précurseurs de la xéronine. La xéronine est un alcaloïde qui se forme dans l’intestin. Le Dr Ralph Heinicke, un biochimiste américain, a découvert l’importance de la xéronine dans le bon fonctionnement et la croissance des cellules du corps humain. Selon les recherches du Dr Heinicke, la xéronine aiderait l’organisme à utiliser les nutriments ingérés lors des repas.
Malheureusement, la xéronine devient déficiente lorsque nous vieillissons ou quand nous vivons des périodes de stress ou d’anxiété, un apport naturel d’une source de xéronine permet de réguler le niveau d’acidité de l’organisme et d’équilibrer ainsi le pH.
Les Polynésiennes utilisaient les feuilles et le fruit pour provoquer les menstruations, voire pour provoquer un avortement. Pour cette raison, il est fortement déconseillé aux femmes enceintes. Cependant, le jus de noni servait aux femmes pour les aider à retrouver des forces après l’accouchement même si elles allaitaient.
Un bémol, la recherche et les études faites sur le jus de noni sont rares pour l’instant.
Des extraits de racines, de feuilles et de fruits testés sur les animaux ont accéléré la cicatrisation des plaies, ont atténué la sensation de douleur et réduit l’enflure, ce qui tend à valider certains usages traditionnels de la plante.
Je crois que, dans les années à venir, la recherche nous permettra d’accréditer ce fruit comme thérapeutique et de valider ainsi les constatations des Polynésiens.
Coup de coeur
Des recherches modernes ont démontré une activité antioxydante au jus de noni stimulant ainsi le système immunitaire.
Le jus de noni stimule la détoxication du foie et, de ce fait, redonne de l’énergie.
Cette même activité antioxydante accorderait des propriétés anti-inflammatoires, hypotensives et énergisantes au jus de noni.