Les maladies inflammatoires
Par Journal Accès
Dominique Cloutier, N.D.A – Dans notre civilisation moderne, la tendance à l’acidification est générale, et l’hyper acidité de l’organisme est l’une des principales causes des maladies du métabolisme. L’inflammation joue un rôle dans un grand nombre d’états pathologiques allant de l’anémie à l’allergie, en passant par les maladies cardiovasculaires, les maladies neurodégénératives ou les accidents cérébrovasculaires, sans oublier les douleurs articulaires et la plupart des maladies en « ite » (otites, laryngites, etc…)
À chaque fois que nous souffrons d’une inflammation, nous présentons aussi un excès d’acidité dans le sang.
Le corps humain crée de l’acidité toute la journée, tous les jours, en tant que sous-produit du métabolisme. De plus, l’acide est ingéré par le système suite à l’alimentation et la digestion. De nombreux acides sécrétés et digérés circulent par le flux sanguin, sont filtrés par les reins et éliminés du corps par les urines. D’autres acides sont éliminés par la transpiration. Le corps ne peut seulement traiter qu’un certain nombre d’acides par jour. Cependant, une surcharge de ces acides rend le corps acide.
La malnutrition (mauvaise qualité des aliments et mauvaises habitudes alimentaires) la suralimentation, le stress, les excès de toutes sortes favorisent l’acidification de l’organisme.
Ma première suggestion serait donc d’adopter un régime alcalin tant que l’inflammation est là. Tous les aliments qui contiennent des protéines animales ont tendance à empirer les inflammations. Il s’agit par exemple de la viande, du poisson, et surtout des produits laitiers.
Parlons en des produits laitiers ! Après en avoir fait l’apologie pendant des années, voilà qu’on découvre que non seulement il n’est pas bon pour la santé mais que, de surcroit, il est toxique et néfaste ! On ne sait plus qui croire, j’aurais tendance à me fier au bon sens et me dire « dans le doute, abstiens-toi »!
La science a prouvé que tout ou partie de notre capacité à digérer le lactose et la caséine est perdue après 4 ans, ce qui, en fait, dans de nombreuses cultures, correspond à l’âge auquel les enfants cessent d’être allaités. Les allergologues signalent souvent que de nombreuses personnes ont une allergie ou une intolérance aux produits laitiers et ne le savent pas. Divers « bobos », incluant des douleurs gastro-intestinales, la diarrhée et des flatulences, se produisent parce que ces personnes ne possèdent pas les enzymes qui digèrent le lactose (sucre du lait). En outre, avec des symptômes indésirables, les buveurs de lait risquent de développer d’autres maladies chroniques et affections.
Le lait est une protéine animale acidifiante.
De nombreuses études scientifiques ont démontré de nombreux effets néfastes sur la santé directement liés à la consommation de lait. Et le lien le plus surprenant avec les maladies causées par le lait, c’est que non seulement nous absorbons à peine le calcium dans le lait de vache (surtout si pasteurisé), mais il augmente en fait la perte de calcium des os. Quelle ironie !
Voilà comment cela se passe : comme toutes les protéines animales, le lait acidifie le pH du corps, qui à son tour déclenche une correction biologique. Vous voyez, le calcium est un neutralisant d’acide excellent et le plus grand stockage de calcium dans le corps est… vous l’aurez deviné… dans les os. Ainsi, le même calcium dont nos os ont besoin pour rester forts, est utilisé pour neutraliser l’effet acidifiant du lait. Une fois que le calcium est retiré de l’os, il quitte le corps par l’intermédiaire de l’urine, de sorte que se produit un déficit en calcium réel.
Les maladies inflammatoires sont directement liées à la qualité de notre alimentation
Mangez beaucoup de produits de la mer et des petits fruits comme les bleuets, l’ail, les carottes et autres aliments riches en caroténoïdes et bio flavonoïdes, si vous n’êtes pas végétarien, préférez la viande blanche à la viande rouge, car elle contient moins d’oxydants.
Optez pour des aliments à faible indice glycémique : la recherche a prouvé qu’ils pouvaient réduire l’inflammation et le stress dans votre corps.
Ajoutez des acides gras essentiels permettra d’améliorer la capacité de votre corps à traiter l’inflammation. Les aliments riches en oméga-3, 6 et 9 sont notamment : les noix et les graines d’huile végétale, les œufs et les fèves de soja.
L’utilisation de compléments à base de plantes qui améliorent la quantité d’antioxydants est conseillée. A signaler particulièrement : le gingembre, le boswellia, la cannelle et le curcuma.
Et bien naturellement, tout ça nous ramène à l’importance d’un bon système immunitaire et d’une alimentation alcaline !
En conclusion, le système immunitaire est le fruit d’interactions complexes, l’alimentation n’influençant qu’en partie.
Avant de chercher à optimiser votre immunité par l’alimentation, assurez-vous d’avoir une hygiène de vie saine : un sommeil réparateur, une activité physique régulière, une bonne gestion du stress, etc.
Coup de coeur
l’huile d’olive !
Des chercheurs américains ont découvert dans l’huile d’olive un composé chimique qu’ils ont nommé oléocanthal.
L’oléocanthal est une substance naturelle qui possède la propriété d’inhiber les enzymes qui produisent l’inflammation, avec une action pharmacologique identique à celle produite par le fameux médicament ibuprofène. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue scientifique Nature. Les chercheurs scientifiques, constatèrent que, comme l’ibuprofène et l’aspirine, l’oléocanthal possède une action anti-inflammatoire et analgésique.