Valérie Gilbert s’apprête à entamer sa nouvelle saison avec l’objectif de se rendre au Jeux de Pékin en 2022.
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SKI

Valérie Gilbert, les yeux rivés sur Pékin

Par daniel-calve

Portrait de la relève en ski

Se décrivant elle-même comme quelqu’un de discret qui n’aime pas particulièrement se retrouver sous les projecteurs, Valérie Gilbert fait son chemin silencieusement en tant que l’une des skieuses les plus prometteuses de la relève canadienne en ski de bosses.

 

De grands rêves 

L’Adéloise a débuté le ski à Vallée Bleue et a toujours aimé s’aven-turer dans les bosses. Elle s’est rapidement dirigée vers cette discipline où elle a évolué dans plusieurs clubs durant sa jeunesse : deux ans à Vallée Bleue, trois ans au Mont Alta, deux  autres années au Mont Saint-Sauveur avant de faire l’équipe du Québec. Après avoir récolté d’excellents résultats, la skieuse a réussi à se tailler une place sur l’équipe nationale dès la fin de son secondaire 5.

« Quand j’ai fait l’équipe j’étais intimidée. J’avais 16 ans pas encore 17. Le monde était plus vieux et c’était nouveau pour moi. Maintenant je suis rendue 100 % confortable. » 

Je lui demande si le grand rêve, ce sont les Jeux olympiques. Sans aucune hésitation, elle me répond « clairement » avec un grand sourire. C’est donc évident pour la jeune athlète de 21 ans, le but ultime, ce sont les Jeux de Pékin en 2022. Pour ce qui est de la saison à venir, le 27 novembre, elle s’envolera pour Ruka en Finlande pour le début des compétitions. « C’est la première année que je vais faire le circuit de la Coupe du Monde au complet. L’objectif serait de faire le plus de finales possibles, donc top 16. »

Une fille terre à terre

Pour les besoins de l’entrevue, Valérie s’est vêtue de son manteau de l’équipe canadienne. Par contre, elle m’explique qu’il est plutôt rare qu’elle le porte : « Je n’aime pas trop ça en parler, je ne veux pas qu’on me voie différemment. Mais je suis fière de représenter le Canada parce que c’est un beau pays. »

Des sacrifices ? Elle n’a jamais eu l’impression d’en faire. Le ski était simplement une passion qui a toujours été normale de poursuivre. Malgré tout, la skieuse souligne qu’il est important de décrocher un peu lorsqu’elle est de retour à la maison : « Je travaille à la boutique Chocolats favoris à Saint-Sauveur. C’est le fun, ça me permet de revenir à la réalité, je fais quelque chose de plus normal si je peux dire ça de même. » Elle souhaiterait aussi un jour entrer dans la GRC comme policière.

Le ski de bosses semble couler dans les veines de la famille Gilbert. À la Coupe du Monde de Tremblant en janvier prochain, Valérie compétitionnera  contre sa sœur, un an plus vieille, Laurianne Desmarais-Gilbert, qui fait aussi partie de l’équipe nationale.

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