(Photo : Archives)
Myriam Tison est directrice générale de l’Ombre-Elle.

Les travaux avancent à l’Ombre-Elle

Par Marie-Catherine Goudreau

Le 7 décembre 2021, le Journal faisait état de la situation des maisons d’hébergement de deuxième étape dans les Laurentides. La semaine dernière, on parlait de l’Avenue d’Ariane à Saint-Jérôme, dont les travaux devraient commencer à l’automne 2023. L’organisme a d’abord priorisé l’agrandissement de sa maison d’urgence. C’est le même scénario du côté de l’Ombre-Elle à Sainte-Agathe-des-Monts, explique Myriam Tison, directrice générale de l’organisme.

« Avec l’augmentation de la population dans les Laurentides durant les dernières années, la maison de première étape ne répond plus aux besoins », souligne-t-elle.

Construction et rénovation 

La « maison d’urgence » sera donc construite à neuf. Puis, on transformera la maison actuelle en maison de deuxième étape. Actuellement, il y a un vide service pour les maisons de deuxième étape dans les Laurentides. Trois villes ont été visées pour la construction de ces hébergements, soit Saint-Jérôme, Sainte-Agathe-des-Monts et Mont-Laurier.

La maison actuelle est « une vieille maison », explique Mme Tison. « Il y a trois ans, on a tout refait l’extérieur. Maintenant, on va s’attarder à l’intérieur », dit-elle. Par ailleurs, dans les nouveaux projets de maison d’hébergement, toutes les personnes à mobilité réduite pourront y avoir accès. Si les maisons ne sont pas adaptées, ces personnes n’auront pas le choix de demeurer avec leur agresseur.

Il est encore difficile de donner des dates quant à l’ouverture de la maison de deuxième étape, mais l’organisme espère pouvoir offrir ces logements vers janvier 2024. Les travaux sont déjà débutés pour la maison de première étape et on pense pouvoir ouvrir en mai 2023, indique Mme Tison.

Répondre aux urgences

Avec la crise du logement, les maisons de deuxième étape sont d’autant plus importantes, souligne la directrice. « Ça leur laisse le temps de s’organiser, de manière sécuritaire. » Les maisons de première étape répondent plutôt aux situations d’urgence des victimes de violence conjugale. « On offre des chambres confortables, de la nourriture et tout le service d’accompagnement nécessaire », soutient Mme Tison. L’accompagnement est autant psychologique que matériel. Les séjours durent généralement de zéro à trois mois. Toutefois, en trois mois, il est « difficile de tout réorganiser sa vie ».

« On travaille avec les Municipalités et on a une très grande collaboration. On est à mi-chemin entre les MRC des Pays-d’en-Haut et des Laurentides », souligne Mme Tison. Elle mentionne d’ailleurs avoir reçu un très grand soutien par la population durant la dernière année, ce qui a beaucoup aidé l’organisme.


Les ressources

SOS violence conjugale | 1 800 363-9010 | sosviolenceconjugale.ca

L’Ombre-Elle | 819 326-1321  |  lombrelle.qc.ca

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